« New York enflait de l'optimisme tapageur de ceux qui croient avoir pris de vitesse le futur. »Wall Street traverse l'une des pires crises de son histoire. Nous sommes dans les années 1930, la Grande Dépression
frappe l'Amérique de plein fouet. Un homme, néanmoins, a su faire fortune là où tous se sont effondrés. Héritier d'une famille d'industriels devenu magnat de la finance, il est l'époux aimant d'une fille d'aristocrates. Ils forment un couple que la haute société new-yorkaise rêve de côtoyer, mais préfèrent vivre à l'écart et se consacrer, lui à ses affaires, elle à sa maison et à ses oeuvres de bienfaisance.Tout semble si parfait chez les heureux du monde... Pourtant, le vernis s'écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste.
Et si cette illustre figure n'était qu'une fiction ? Et si derrière les légendes américaines se cachaient d'autres destinées plus
sombres et plus mystérieuses ?Hernan Diaz est un écrivain américain qui vit à New York. Avec son premier roman, Au loin (La Croisée, 2018), il a été finaliste du prix Pulitzer puis lauréat du prix Page / America. À sa sortie, Trust a connu un immense succès, se classant dans la liste des meilleures ventes du New York Times.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard.
Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace.
Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.