Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que l'univers : celui de la nature et de nos liens avec elle.Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que " ruine de l'âme ".
" Si Powers était un auteur américain du 19e siècle, qui serait-il ? Il serait probablement Herman Melville, et il écrirait
Moby Dick. " Margaret Atwood
NOUVELLE ÉDITION DE L'UN DES PLUS GRANDS BEST SELLERS DE LA DERNIERE DECENNIEEn 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l'intégration.
Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ceS femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques.
C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors.
Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux États-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains. Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.À sa parution en 2000, Mille Femmes blanches a inauguré la littérature étrangère au cherche midi.
Mille femmes blanches : L'héritage1875. Un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, " recrutées " de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens, au moment où commencent les grands massacres des tribus.
1876. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue " civilisation " qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie
Mille femmes blanches, Jim Fergus mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l'oppression, depuis la fin du xixe siècle jusqu'à aujourd'hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l'épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu'inoubliables.
Rentrée littéraire - Enfin la suite de Mille Femmes Blanches !1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart " recrutées " de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l'armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la " civilisation ". Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d'un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de
Mille femmes blanches. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d'amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.
La suite tant attendue de Beignets de Tomates VertesBud a grandi dans la petite ville ferroviaire de Whistle Stop, Alabama, avec sa mère Ruth et sa tante Idgie - incontrôlable pétroleuse. Ensemble, elles ont tenu le fameux Whistle Stop Café, connu dans le monde entier pour ses succulents beignets de tomates vertes. Hélas, tout a une fin. La gare a fermé, Whistle Stop est devenue une ville-fantôme. Il n'en est resté que des bâtiments condamnés et le souvenir diffus d'un bonheur enfui.
Malgré tout, Bud décide d'y accomplir un dernier voyage afin de revoir l'endroit où il fut si heureux. Chemin faisant, il va se faire de nouveaux amis, apprendre des choses surprenantes sur les gens qu'il a connus et dont il croyait tout savoir.
Surtout, il va déclencher une série d'événements qui vont changer non seulement sa vie, mais aussi celle de ses proches. Avec, en arrière-plan, cette question : ce que nous prenons pour des coïncidences en sont-elles réellement ?
Tout aussi réconfortant, inspirant et enchanteur que
Beignets de tomates vertes,
Retour à Whistle Stop est une ode à la vie et à la magie du quotidien.
Meurtres en Alabama.Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : " Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... "
Deux êtres que tout oppose.
A priori.Sous des airs de polar américain,
Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.
Rentrée littéraire 2020
" Le Whistle Stop Café était le foyer de tous ceux qui n'en avaient pas, c'était là qu'on se retrouvait tous, c'était là qu'était la vie. "Evelyn Couch, femme au foyer vivant mal l'approche de la cinquantaine, se rend chaque semaine dans une maison de retraite où elle se lie d'amitié avec Ninny Threadgoode, fringante octogénaire qui lui raconte ses fabuleuses histoires de jeunesse. Nous voici alors en Alabama, dans les années 1930. Commence alors l'aventure du Whistle Stop Café, bientôt connu de tous les laissés-pour-compte du pays pour être le refuge idéal contre les rigueurs de l'époque.
Peu à peu, les personnages de cette vivifiante épopée deviennent pour Evelyn mieux que des amis : des modèles. Rassérénée par le récit de la vieille dame, ode à la joie, à la fraternité et à la résilience, notre héroïne reprend le dessus sur sa vie. Suivant les conseils de Ninny, elle va enfin pouvoir se confronter à ses peurs et retrouver le goût du bonheur.
Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour.
" Une histoire drôle, généreuse et poignante "Harper Lee
Un road trip initiatique et sensible à travers l'Amérique par les auteurs d'Alabama 1963.Philadelphie, juillet 1973. Voilà un an qu'Amy est sans nouvelles de sa grande soeur partie tenter sa chance au Manoir Playboy, à Los Angeles. Inquiète, la jeune adolescente décide de la rejoindre. Pour cela, il lui faudra traverser les États-Unis. Seule.
Dans une Amérique de la contre-culture secouée par le scandale du Watergate et traumatisée par la guerre du Vietnam, elle croisera la route d'individus singuliers : vétéran, couple en cavale, hippies de la dernière heure, un Bruce Springsteen encore débutant, mais aussi une certaine Lorraine, autrefois serveuse à Birmingham, en Alabama...
Dans ce deuxième roman, les auteurs d'
Alabama 1963 convoquent
Sur la route,
L'Attrape-coeurs,
Le Magicien d'Oz ou encore
Alice au pays des merveilles pour un road trip initiatique sensible et original. Une ode à l'amitié et à la liberté.
Un premier roman addictif et piquant qui nous plonge dans la psyché d'une femme sur le fil du rasoir. Sombre et tendre, Évidemment Martha conjugue la profondeur psychologique des romans de Sally Rooney à l'humour acéré de Nina Stibbe ou de Phoebe Waller-Bridge.Quelque chose ne tourne pas rond chez Martha, et depuis longtemps. Lorsqu'elle avait dix-sept ans, une petite bombe a explosé dans son cerveau et elle n'a plus jamais été la même. Et malgré toutes les consultations, thérapies sans fin et traitements hasardeux, elle ne sait toujours pas ce qui ne va pas... Pourquoi passe-t-elle des journées entières au fond de son lit ? Et pourquoi continue-t-elle à se mettre à dos des inconnus, et des proches, avec ses remarques cruelles et désinvoltes ?
Aujourd'hui, son mari l'a quittée et elle n'a plus nulle part où aller, si ce n'est dans la maison de son enfance, une maison bohème (délabrée) dans un quartier romantique (délabré) de Londres. Et rien d'autre à faire que retrouver sa mère, une sculptrice au talent confidentiel - et très alcoolique - et son père, un poète célèbre - bien que jamais publié... Mais comment survivre là-bas sans sa soeur dévouée, grande gueule, qui rendait tout ce chaos supportable pendant leur enfance, et qui est maintenant trop occupée ou trop fatiguée pour prendre soin d'elle ?
Peut-être qu'en repartant de zéro, Martha pourra écrire un meilleur dénouement pour son histoire ratée - ou découvrir que cette histoire n'est pas encore tout à fait terminée.
"
Évidemment Martha est un livre brillant et extrêmement drôle sur la dépression. Ce texte m'a happée comme j'espère toujours être happée par un roman. En le lisant, je faisais la liste de toutes les personnes à qui je voulais l'envoyer, jusqu'à ce que je comprenne que je voulais l'envoyer à toutes les personnes que je connais. " Ann Patchett
" Un roman véritablement drôle sur l'amour et le désespoir de la dépression. C'est une chose rare et belle quand un auteur parvient à vous briser le coeur avec humour ; c'est aussi la qualité que j'admire le plus chez un écrivain. " Cynthia D'Aprix Sweeney,
The New York Times" Un roman incroyablement drôle, porté par une énergie folle. Pourtant, il parvient toujours à être sensible et sincère, et à offrir un portrait nuancé de ce que cela signifie d'essayer de s'amender et de changer, même lorsque cela implique de repartir de zéro. "
The Guardian
Art, amour, Révolution : le récit d'une existence hors du commun.Née à Strasbourg en 1761, la jeune Marie Grosholz, future madame Tussaud, est employée dès son plus jeune âge comme apprentie par un sculpteur sur cire. Lorsque le duo devient célèbre à Paris pour ses réalisations, Marie a pour modèles les plus grandes personnalités de l'époque : Voltaire, Rousseau, Benjamin Franklin, etc. Bientôt elle est accueillie à la Cour où elle prodigue des leçons de sculpture à la princesse Élisabeth, soeur du roi. En 1789, la capitale entre en ébullition, la foule exige des têtes. C'est le début d'une incroyable décennie pour Marie qui, échappant de peu à la guillotine, se voit chargée d'exécuter les masques mortuaires de ses amis les plus proches (Louis XVI), comme de ses ennemis les plus acharnés (Robespierre).
Avec ce récit palpitant, illustré de magnifiques dessins de l'auteur, Edward Carey nous fait entrer dans l'intimité d'une femme au destin exceptionnel." Un roman captivant, viscéral, bouleversant ! " The Guardian" Petite est le roman que Dickens aurait sans doute écrit s'il avait vu les films de Tim Burton. " Nick Hornby
La chaleureuse, la merveilleuse et bordélique famille Hayes est de retour !Rabbit Hayes est morte, laissant derrière elle une famille brisée par le chagrin.
Désespérée, sa mère Molly se questionne sur sa foi tandis que son père Jack s'enferme dans le grenier durant des heures pour se perdre dans ses journaux intimes. Et peut-être son passé.
C'est à Davey, son frère, qu'on confie la garde de Juliet, douze ans, que Rabbit élevait seule.
Mais comment aider Juliet à surmonter son chagrin quand lui-même parvient à peine à faire face au sien ?
Il faudra du temps et beaucoup de courage aux Hayes pour réinventer leur vie ensemble. Mais le souvenir radieux de Rabbit et l'amour inconditionnel qui relie chaque membre de cette famille peu conventionnelle sauront leur faire traverser cette épreuve.
Il y aura des sourires qui transperceront la tragédie et beaucoup, beaucoup de fantaisie pour que chacun profite pleinement de cette vie, comme Rabbit l'aurait voulu.
L'auteur à succès des
Derniers Jours de Rabbit Hayes nous revient un roman éclatant de générosité et de résilience. Un livre émouvant sur la mort, la famille et la joie qu'il ne tient qu'à nous de faire subsister aux moments les plus désespérés.
Sous un grand ciel bleu d'Anna McPartlin vous fera rire, pleurer et hurler de joie.
Inventive, dérangeante et incroyablement prophétique, La Destruction libératrice est un classique oublié qu'il est précieux de relire aujourd'hui pour sa pertinence et sa force prémonitoire intactes.Écrit en 1913, ce roman dépeint une planète terrassée par une guerre annonçant bien sûr le drame de 1914-1918 mais aussi le second conflit mondial. H. G. Wells est le premier à décrire une explosion atomique. Et il va encore plus loin en posant des questions qui sont aujourd'hui au coeur de notre actualité : consommation abusive d'énergie, destruction de la nature, mise en place d'un " nouvel ordre mondial " - expression qu'il est d'ailleurs le premier à employer. Wells pressent ainsi l'accélération de la mondialisation dont nous mesurons actuellement l'inquiétante puissance.
C'est donc une expérience unique que propose la réédition de ce texte : celle d'une lecture fascinante qui, grâce à l'imagination débridée, lucide et communicative de l'auteur, dessine les contours d'une catastrophe dont nous sommes aujourd'hui à la fois les acteurs et les victimes. Un tour de force littéraire.
Un récit traversé par le conte, à la lisière de l'onirisme." Ce bruissement céleste qui jadis m'enchantait s'était cousu les lèvres en plein mois de juillet sous un soleil de plomb. Plus un battement d'ailes, plus une mélopée [...] Il était quinze heures trente ce dimanche onze juillet, et j'avais vingt-sept ans, l'âge où les étoiles meurent. "Rêveur déchu du 21e siècle, Alexandrin a perdu ses papillons.
Vous savez, ceux qui virevoltent au creux de nos ventres endormis lorsqu'on tombe amoureux. Ceux dont le doux bruissement nous émerveille.
Au détour d'un hasard, la jeune Marie croisera sa route et l'aidera à renaître.
Mais Marie porte en elle un silencieux fardeau avec lequel il devra composer avant de réentendre ce doux murmure.
Contraints de se cacher, bravant les interdits, nos amoureux se dessineront un monde à part. Jusqu'à ce que...
Avec
Les Papillons, son premier roman, Barcella nous offre un récit traversé par le conte, à la lisière de l'onirisme. Un univers à la fois poétique, sensible et malicieux. Des personnages symboliques et singuliers comme autant de petits cailloux placés sur nos routes pour que renaisse une ode oubliée.
Elles étaient seules, elles étaient vraies, elles étaient magnifiques.Colorado, 1873. Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s'occuper de son ranch. À ses côtés, celles qu'elle considère comme sa famille : deux soeurs, Joan et Stella, une cuisinière, Julie, et Hattie, une ancienne esclave au passé aventureux. Mais des femmes seules sur un ranch ont vite fait d'exciter toutes les convoitises, et bientôt elles sont dépossédées de leurs biens. Elles n'ont plus, chacune, qu'un cheval, et le choix qui reste dans l'Ouest américain à celles qui ont tout perdu : se marier ou se prostituer. Ces femmes-là vont néanmoins trouver une option inédite pour survivre : tourner le dos à la loi dont elles ont été les victimes et prendre les armes pour se faire justice. Le gang Parker est né. Bien vite, les exploits de cette mystérieuse bande de femmes défraient la chronique et les Pinkerton se mettent sur leur piste.
Les Femmes d'Heresy Ranch est un formidable récit d'aventures tiré de faits réels. Historienne et romancière au talent fou, Melissa Lenhardt y crée des personnages inoubliables, au caractère bien trempé, et nous livre des informations inestimables sur la vie méconnue des femmes dans l'Ouest américain.
Une seule femme peut forger une dynastie.Un roman historique captivant inspiré de la vie de Julia Domna, l'un des personnages féminins les plus fascinants et pourtant méconnus de l'histoire de Rome.
192 après J.-C. : Rome est sous le contrôle de Commode, un empereur fou. L'assassinat du tyran, puis du nouvel auguste nommé par le Sénat, ouvre la porte à un tourbillon d'intrigues et de luttes pour le pouvoir. Les prétendants sont prêts à tout, pensant que le jeu est sur le point de commencer. Mais pour Julia Domna, il a déjà commencé...
À Rome, l'intelligence et la beauté de la belle Syrienne suscitent admiration et jalousie. Dans son combat pour protéger sa famille et servir les intérêts de son mari, le gouverneur Septime Sévère, Julia fait preuve d'une grande clairvoyance et de beaucoup d'ingéniosité au milieu d'une époque tumultueuse. Une époque marquée par la succession de quatre empereurs en autant d'années.
Tandis que le grand empire de Rome est menacé par une guerre civile capable de saper ses fondements mêmes, Julia a un plan très ambitieux : faire de Septime Sévère le futur empereur et fonder une dynastie.
Complots, batailles, mensonges et trahisons... Rien ne manque à cette fresque historique terriblement romanesque.
Les romans historiques peuvent être vraiment palpitants, et Posteguillo en maître du genre nous livre ici un festin antique ! - El País
D'après des faits réels, le superbe portrait d'une femme découvrant la liberté au milieu des Indiens.Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d'Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d'accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière. Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l'armée. Contre toute attente, c'est au milieu de ces " sauvages " qu'elle va trouver une liberté qu'elle n'aurait jamais imaginée. Les moeurs qu'elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l'éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu'elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s'accoutumer d'un retour " à la normale ", dans une société blanche dont l'hypocrisie lui est désormais insupportable ?
Cette magnifique épopée romanesque, inspirée de la véritable histoire de Mary Rowlandson, est à la fois un portrait de femme bouleversant et un vibrant hommage à une culture bouillonnante de vie, que la " civilisation " s'est efforcée d'anéantir.
" Dès la première page, Amy Belding Brown propulse le lecteur directement au coeur sombre de l'Amérique puritaine du xviie siècle et ne le lâche plus jusqu'à la fin. Ce livre, basé sur un travail de recherche monumental, est une chronique passionnante des premiers antagonismes entre le monde des Indiens et celui des Blancs. Inspiré d'une histoire vraie, c'est un superbe roman à la fois violent, tragique, courageux et édifiant. Notre coeur bat au rythme de celui de l'héroïne, cette femme extraordinaire qui, en dépit de tout, non seulement survit, mais triomphe de son destin. " Jim Fergus
Écrit entre Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo, un formidable roman d'Alexandre Dumas enfin tiré de l'oubli.
À la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d'Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois - comme, en son temps, Louis XIII l'avait fait avec le cardinal Richelieu.
Lorsque le récit commence, le Régent fait sortir du couvent breton, où elle est enfermée depuis son plus jeune âge, sa fille cachée et illégitime, Hélène de Chaverny. Amoureuse du jeune chevalier Gaston de Chanlay, celle-ci ignore qu'il est mêlé à une conspiration, initiée par la noblesse bretonne, visant à assassiner le Régent. Dubois, dont les espions sont partout, compte bien mettre à profit cette situation pour assouvir ses ambitions personnelles.
On retrouve dans ce roman, écrit avec la collaboration d'Auguste Maquet, tous les ingrédients qui ont fait le succès des chefs-d'oeuvre de Dumas : une description vive de la France de l'époque, son pouvoir, ses révoltes, ses complots. Après d'Artagnan le Gascon, c'est au tour de Chanlay le Breton de se retrouver bien malgré lui au milieu de l'échiquier politique. Avec le Régent et Dubois, Dumas nous offre un duo fascinant qui, à l'ombre de la raison d'État, pactise ou s'affronte selon les circonstances. Sans conteste un très grand cru qui se savoure avec délice.
Après son Anthologie de la repartie, Julien Colliat livre 37 stratagèmes pour mater importuns et autres raseurs. Une oeuvre de salubrité publique.
Du silence méprisant à l'insulte, il y a maintes manières de faire face aux cuistres, mufles et autres fâcheux qui gâchent notre quotidien. Une seule riposte sera cependant efficace en toute occasion : moucher l'adversaire au moyen d'une réplique. Une phrase concise, spirituelle et sans contestation possible, qui le fera taire.
À la fois théorique et pratique, ce livre propose 37 astuces imparables permettant, dans chaque situation, de trouver la réponse idéale : du stratagème du miroir à celui de l'écrevisse, en passant par celui du disciple ou du prophète, un véritable vade-mecum pour apprendre et s'approprier l'art de la repartie et du mot bien senti. De quoi sortir la tête haute de tout échange désagréable.
Le chef d'oeuvre méconnu d'Alexandre Dumas, dans la lignée des Trois Mousquetaires.Décembre 1628. D'Artagnan et les trois mousquetaires participent au siège de La Rochelle. Victorieux des Anglais, le cardinal de Richelieu regagne Paris. Au même moment, un jeune aristocrate arrive dans la capitale, le comte de Moret, porteur de mystérieuses lettres destinées à Marie de Médicis, à Anne d'Autriche et au duc d'Orléans. C'est le début d'une véritable saga, faite de complots, d'aventures, de passions et de jeux de pouvoir. Avec, au coeur du tourbillon, Richelieu, surnommé le Sphinx rouge, dont l'ombre planait déjà sur Les Trois Mousquetaires et qui apparaît ici en pleine lumière, déjouant toutes les intrigues qui menacent le trône de France.
Publié en feuilleton en 1865 et 1866, ce grand roman oublié est l'un des derniers qu'Alexandre Dumas ait écrits. Dans ce livre qui débute quelques jours seulement après Les Trois Mousquetaires -; et non " vingt ans après " -; nous est dévoilé tout un pan de l'histoire de France : de la vérité cachée sur la mort d'Henri IV à l'arrivée de Mazarin. Le Sphinx rouge est suivi ici d'un autre récit de Dumas, La Colombe, qui conclut les aventures du comte de Moret.
Lori Nelson Spielman revient avec un conte de fées moderne.Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l'Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l'amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la " malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ".
Cette " malédiction " n'est probablement rien d'autre qu'une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n'a trouvé l'amour.
Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ?
Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu'une malédiction vieille de plusieurs siècles...
Après les succès de
Demain est un autre jour, d'
Un doux pardon et de
Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l'amour. Mais surtout à ces liens familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d'étreinte que d'emprisonnement.
" Comme les histoires que l'on lit aux enfants, ce roman intense et subtil peut nous permettre d'éviter le cauchemar qu'il décrit. " USA Today
Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au coeur de cette mégalopole, qui a renoncé à l'idée même de service public, la pression est permanente. Maladie du corps social, maladie du corps physique : tout est sur le point de se défaire, de voler en éclats. Dans cette atmosphère explosive, Richard et sa collègue thérapeute Linda essaient de soigner un groupe d'enfants malades, des enfants qui semblent en savoir plus long qu'eux sur l'âme humaine et recèlent tous des secrets étonnants. À leur contact, la thérapie peut basculer dans l'enquête, et l'Amérique révéler ses failles les plus noires.
Avec un humour grinçant et une empathie bouleversante, Richard Powers explore dans ce roman sous pression les racines de la survie et la mémoire de l'Amérique, grâce à une tribu d'enfants blessés mais, surtout, providentiels.
La suite du Loup de Wall Street, enfin ! Retrouvez Jordan Belfort, cet ancien courtier et flambeur incarné par Leonardo DiCaprio au cinéma, cet homme qui peut se targuer d'avoir élevé la condition de yuppie cocaïnomane au rang des beaux-arts.Condamné à rembourser plus de 100 millions de dollars à des investisseurs escroqués, Jordan Belfort nous raconte ici sa vie
après son arrestation. C'est le récit d'une incroyable rédemption, à la mesure de ses faramineux excès passés.
Détruit par la drogue et l'alcool, jeté en prison, cerné par une armée de magistrats vindicatifs, confronté à un deuxième divorce et à la séparation d'avec ses enfants, celui qui admet avoir vécu l'une des existences les plus dysfonctionnelles de cette planète n'a d'autre choix que d'entamer une longue et douloureuse remontée vers la lumière. Mais peut-on redevenir " normal " quand on est monté si absurdement haut ?
Le Bûcher des vanités façon
gonzo : un redoutable
page-turner.
Un premier roman aussi sulfureux que dérangeantEdie, jeune Afro-Américaine, a décroché un poste dans l'édition, mais il semble toujours y avoir quelqu'un de plus respectable ou de plus " blanc " prêt à prendre sa place. Côté sexe, sa vie est assez débridée, mais sentimentalement les résultats ne sont guère satisfaisants. Or voilà qu'elle rencontre - par Internet - Eric, un homme blanc plus âgé qu'elle, avec qui elle entame une aventure aussi torride qu'ambiguë. Elle fait bientôt la connaissance de son épouse, qui lui propose de venir habiter chez eux pour s'occuper de leur fille adoptive, une adolescente afro-américaine un peu perdue dans ce milieu huppé.
La cohabitation - floue, sous tension - va exacerber les conflits latents, et générer des situations pour le moins inhabituelles, sur fond de séduction et d'incompréhension.
Avec ce premier roman aussi sulfureux que dérangeant, Raven Leilani dresse un tableau acerbe des liens sociaux et raciaux dans l'Amérique contemporaine, où tabous et fantasmes mènent la danse.
" Raven Leilani a écrit un livre aussi audacieux que drôle sur le fait d'être jeune aujourd'hui. C'est brutal - et c'est brillant ! " Zadie Smith
" Race, capitalisme, mort et désir : tout cela entre en collision dans ce qui est assurément le meilleur premier roman de l'année ! "
The Huffington PostPrix du premier roman 2020 Center for Fiction
L'ailleurs : cette petite distance qu'il faut trouver pour rester profondément humain.Je suis parfois un innocent, parfois un monstre.
Tout ce qui est entre les deux ne m'intéresse pas.
Tout ce qui est entre les deux est corrompu.
Seuls l'innocent et le monstre sont libres.
Ils sont ailleurs.