Recherche personnelle, interrogation des secrets de l'univers, initiation morale et amoureuse, la richesse de l'alchimiste en fait l'un des plus grands succès de la littérature mondiale. Cette oeuvre foisonnante se prêtait plus que toute autre à la réalisation d'une fresque sonore ambitieuse emmenée par Jean Pierre Cassel, Rachida Brakni, Michel Duchaussoy, Guillaume Canet et nourrie de la création inspirée d'André Serre-Milan. Agrémentée d'un parcours au sein des textes alchimiques du passé, cette version sonore du roman de Paulo Coelho s'impose comme une référence à découvrir et à partager.
Ce court roman de Victor HUGO est inspiré par un fait divers ayant eu lieu le 7 novembre 1831 : Claude Gueux, voleur de nourriture par nécessité est emprisonné à la centrale de Clairvaux, où il finit par tuer celui qui le brime M. Delacelle, le directeur des ateliers, ceci devant d'autres détenus manifestant leur soutien. Il est condamné à mort et exécuté en juin 1832.
En 1834, Victor HUGO publie sa version du fait divers dans la "Revue de Paris", suivie d'un vibrant plaidoyer contre la peine de mort et d'une partie argumentative sur les lacunes de la société qui conduisent à de telles condamnations à mort.
Emblématique de l'oeuvre de Victor HUGO par sa thématique, on peut aussi déceler dans Claude GUEUX les prémisses du personnage de Jean VALJEAN, personnage central des « Misérables », paru en 1862.
Enfin cet écrit est dans la lignée des remarquables prises de position publiques de grands auteurs français tel Voltaire avec l'affaire Callas ou Zola avec l'affaire Dreyfus.
Une redécouverte totale des Fables pour un moment tout simplement inoubliable. Miraculeux condensés de sagesse et de malice, trésors littéraires et poétiques, les fables de la Fontaine trouvent en Jean Rochefort, l'un de nos acteurs les plus spirituels, une interprétation d'une envoûtante profondeur.
« Le prince poursuivit son chemin et le silence était si profond qu'il entendait son propre souffle.
Il arriva enfin à la tour et poussa la porte de la chambre où dormait la princesse. »
L'originale mise en scène musicale (trio à cordes, clarinette, flûte et cor) met en exergue le côté étrange et onirique de ce conte classique pour enfants. Les nombreux effets électro-acoustiques créent un espace modulable, léger créant une dynamique et un aspect comique, en opposition avec la narration « intimiste », avec la voix chaude et grave de Virginie Ledoyen.
Le conte de Peau d'âne est difficile à croire.
Mais, tant que dans le monde on aura des enfants,
Des mères et des mères-grands,
On en gardera la mémoire.
À sa mort, la reine a fait promettre au roi de n'épouser que plus belle qu'elle. Mais, de tout le royaume, il n'en est qu'une qui puisse y prétendre : leur propre fille !
Un conte quelque peu inquiétant de Perrault avec une mise en scène sonore imaginée par André-Serre Milan où se mêlent création contemporaine (basse et guitare électrique de Marco Bellaïche) et instruments classiques (clavecin de Mario Raskin), ainsi qu'un point de vue original sur les voix (passages chantés).
La curiosité, malgré tous ses attraits,
Coûte souvent bien des regrets ;
On en voit tous les jours mille exemples paraître. Un riche gentilhomme, attifé d'une barbe (bleue) qui désavantage son allure physique effraye les femmes. Ses épouses ont mystérieusement disparu...
Avant qu'il parte en voyage, sa nouvelle jeune femme doit conserver une clé qui lui interdit d'utiliser. Prise de curiosité elle enfreint sa volonté et entre dans le cabinet proscrit, y fait la macabre découverte des six précédentes épouses assassinées par son mari... Le compositeur André Serre-Milan a imaginé un projet musical élaboré et original, mêlant instruments d'époque (flûte, théorbe, clavecin, violoncelle, cornet à bouquin) et électroacoustique (souffles, bruits de porte, etc.).
C'est, n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger
Dès qu'on le prend il cesse d'être
Et toujours il coûte trop cher.
Dans l'univers des ogres, la violence et la viande sont des incontournables. Alors, quand un jeune ogre grandit en détestant terroriser les gens et préférant dévorer les légumes aux petites filles, on se dit que sa vie risque d'être compliquée...
Sa rencontre avec Daphné, une humaine dont il devait se régaler au petit-déjeuner selon sa mère, finit de le convaincre de mettre un terme au règne de terreur que les ogres mènent sur Terre. En la sauvant et en la ramenant à sa famille, il se promet d'aller voir le roi des Ogres et lui donner une leçon qu'il n'oubliera pas...
Un bûcheron très pauvre habite à l'orée d'un bois avec sa femme et ses deux enfants : Hansel et Grethel. La difficulté d'élever leurs enfants oblige le bûcheron et son épouse à les abandonner dans la forêt à la tombée de la nuit. Après plusieurs jours de marche, les enfants découvrent une fabuleuse maison toute de bonbons et de pain d'épice. Mais la surprise fait vite place au désespoir car une horrible sorcière habite là...
Un jeune arbre ayant rencontré un oiseau migrateur, veut voler comme lui. Partir en voyage et parcourir les montagnes, les océans et les déserts. Le jeune arbre se fait un ami, le zéphire, le plus petit des vents. Celui-ci s'en va à la conférence des grands vents afin de demander qu'on déracine le jeune arbre pour qu'il s'envole dans les airs...
Ce conte de Louis Cervin, mis en onde par Olivier Cohen est raconté par Jean-Pierre Cassel avec la participation de nombreux comédiens qui se partagent les rôles des personnages. De petites musiques soutiennent le récit. Cette histoire insolite est construite sur une succession de dialogues entre arbres, entre vents, entre vents et arbres et entre un couple d'humains.
Initiation et découverte de la Haggada de Pessah
Une maison toute simple, pas bien grande, à l'orée d'un village... Du matin au soir et du soir au matin elle retentissait de rires et de chants... La vielle dame qui habitait là depuis toujours accueillait les enfants du voisinage mais aussi les chats perdus, les chiens errants, les hérissons à trois pattes, le vieil âne dont personne ne voulait, le lièvre qui n'y voyait plus... les insectes y voletaient toute la journée, les abeilles butinaient sans piquer personne... Le temps s'y écoulait agréablement. Mais, des gens importants vivant bien loin, dans une grande ville, avaient décidé de construire une route qui devait passer juste là, devant la maison...
La musique de Graciane Finzi se mêle aux mots d'Olivier Cohen pour vous faire vivre ce conte fantastique : sur scène, musiciens de l'Ensemble Calliopée et récitants joignent leurs arts pour raconter l'histoire de cette maison qui ne dormait jamais et de ses habitants... Un message très actuel sur les thèmes de la nature face à l'urbanisation, de la foi en la liberté et la force de l'imagination.
N'est-il pas temps pour de découvrir Florian le plus grand fabuliste après la Fontaine ? Auteur de contes, de nouvelles, de pièces de théâtre, de chansons (il a ainsi écrit les paroles de « plaisirs d'amour »), Jean-Pierre Claris de Florian a consacré son existence à l'écriture de plusieurs recueils de fables, pleine d'humour et d'esprit. Conscient de la difficulté de se hisser au niveau du génial auteur du corbeau et du renard, il y consacra toute sa vie, travaillant ses textes avec constance, acharnement et ne les publiant qu'en 1792, quelques années avant sa mort.
Issu d'une famille noble et destiné à la carrière des armes, il naît au château de Florian, dans le Gard. Son oncle ayant épousé la nièce de Voltaire, il va vivre à dix ans à Ferney, chez son grand-oncle par alliance, « par ricochet », comme le répète le célèbre écrivain, séduit par la vivacité du jeune homme, par sa gaieté, ses réparties. Protégé par le Duc de Penthièvre qui resta toute sa vie son ami et protecteur, il se consacre entièrement à l'écriture et est élu membre de l'Académie française en 1788. Malheureusement, la révolution, le contraint à quitter Paris et à se réfugier à Sceaux. Là, malgré son engagement pour la République, la terreur et ses origines nobles se retournent contre lui et le mènent en prison. Malgré l'intervention de ses amis, il reste écroué, d'autant qu'on lui reproche d'avoir dédié une épopée à la Reine Marie-Antoinette, en 1788. La chute de Robespierre le 9 Thermidor lui rend la liberté, mais les souffrances de la détention l'ont profondément affecté physiquement et moralement : il meurt le 12 septembre 1794 à seulement 39 ans.
Malgré ses succès au théâtre, ce sont ses fables qui lui assurèrent succès et postérité. Il y révèle toute sa sensibilité, son imagination, son ironie. Comme beaucoup de ses pairs, La Fontaine le premier, il s'inspire de sujets traités par d'illustres prédécesseurs: « J'ai lu beaucoup de fabulistes, et lorsque j'ai trouvé des sujets qui me convenaient, qui n'avaient pas été traités par La Fontaine, je ne me suis fait aucun scrupule de m'en emparer. J'en dois quelques-uns à Ésope, à Bidpaï (ou Pilpay), à Gay, aux fabulistes allemands, beaucoup plus à un Espagnol nommé Yriarte, poète dont je fais le plus grand cas et qui m'a fourni mes apologues les plus heureux ».
Il est surprenant que ses fables aient quasiment disparues de nos livres scolaires : Combien de fois n'entendons-nous pas leurs morales ? « Rira bien qui rira le dernier » ; « À chacun son métier, les vaches seront bien gardées » ; « Pour vivre heureux vivons caché ». Comble de l'ironie, elles sont souvent attribuées à la Fontaine.
"Non, ma chère Bête, vous ne mourrez point ! Lui cria la Belle. Vous vivrez pour devenir mon époux. Dès ce moment, je vous donne ma main et je jure que je ne serai qu'à vous. Hélas ! Je croyais n'avoir que de l'amitié pour vous, mais la douleur que je sens me fait voir que je ne pourrais vivre sans vous voir." Un très riche marchand perdit soudainement la totalité de sa fortune. Il décida alors d'habiter dans une petite maison de campagne qui lui restait avec ses trois filles et ses trois garçons. La cadette, plus belle que ses soeurs, se montrait aussi meilleure qu'elles. Au retour d'un voyage, le marchand s'égare et pénètre dans un château étrange... Cette version est sensiblement reliée au plus fameux conte de fées de Madame de Beaumont, écrit au 18e siècle. L'univers sonore relève du style baroque, avec un quatuor d'instruments (clarinette, hautbois, violoncelle, alto) et un théorbe ainsi que des chansons placées aux moments-clés de la narration.
Trois notes, encadrées de soupirs...
Que faire lorsqu'on ne sait jouer que trois notes ?
Que faire lorsque tout le monde vous désigne en riant comme le plus petit instrument du monde...
Le plus étrange, le plus ridicule ? Trigloton, trois bouts de son, tiers de portion, étriqué, enroué, presque aphone.
Dans mon magasin de musique ; je veux dire dans la petite boutique où j'attends que quelqu'un vienne me chercher, on trouve tout un tas de magnifiques instruments...
violons, hautbois, trompettes qui, eux, jouent à la perfection des centaines et des centaines de notes...
Enregistré au théâtre du Châtelet. Ensemble orchestral Pas de Loup.
Au temps où les tapis volaient, où les génies restaient prisonniers de lampes à huile, où des monstres géants, des sirènes peuplaient les mers... bref, au temps des contes des mille et une nuits... vivaient deux frères nommés Cassim et Ali Baba. Ces deux frères ne possédaient presque rien, leur père ne leur ayant laissé que peu de biens en héritage. Cependant...
Né à Constantine en 1958, de parents inconnus, c'est en avril 1960 que Smaïn arrive en France dans une famille d'accueil Maroco-Algérienne où il vivra une enfance heureuse et pleine d'attention. Il grandit entre Vincennes et Saint-Mandé, vit ses moments les plus intenses en colonie de vacances, dévore les programmes télé. A 12 ans, il chante à la Chorale des Petits Chanteurs de la Renaissance : "Vous imaginez ! Moi, le petit beur, avec une croix autour du cou, interprétant l'Ave Verum Corpus de Mozart ?".
Fan de Jerry Lewis, Buster Keaton et Laurel & Hardy, il débute sa carrière à 22 ans en faisant la tournée des cabarets parisiens. Philippe Bouvard le remarque en 1983. Séduit par la verve de cet admirateur de Rimbaud et Verlaine, il lui offre une place dans son "Petit Théâtre".
Après le succès de son premier one-man-show, il enchaîne spectacles et nombreuses tournées. Il obtient en 1992 un Molière ainsi qu'une Victoire de la Musique, investit le cinéma, signe deux livres... En 2004 Smaïn enregistre une nouvelle version de Pierre et le Loup de Serge Prokofiev avec l'orchestre de Pau pays de Béarn sous la direction de Fayçal Karoui.
En 2005, avec Rebelote, il retrouve les planches qui l'ont révélé. Son rôle dans Harkis d'Alain Tasma, diffusé sur France 2 en octobre 2006, sera une révélation, celui d'un acteur confirmé.
En décembre 2006 il a été de nouveau récitant du Petit Tailleur de Tibor Harsanyi au Théâtre des Célestins avec l'Orchestre National de Lyon, sous la direction de Yannis Pouspourikas. Il réitère en janvier en enregistrant Le Petit Tailleur avec l'Orchestre de la Suisse Romande.
Smaïn a toujours porté un vif intérêt à toutes les formes de musique qui font partie, comme il le dit, de sa quête de culture et d'ouverture sur toutes les formes d'expressions artistiques.
En décrivant un hypothétique conflit entre les lettres, le conte La guerre des voyelles et des consonnes donne vie aux entités abstraites qui constituent le langage, et interroge de manière humoristique leurs différents regroupements comme la constitution des mots. Présentant des associations comiques de phonèmes, le récit en améliore la connaissance et d'une certaine façon dédramatise les principes de leur association. Le but est de favoriser le lien social et soutenir l'égalité des chances.
La voix de Jean-Pierre Cassel, la musique de Jean Françaix et les illustrations de Delphine Courtois nous plongent dans un somptueux carpe diem en hommage au géant Rabelais. Un grand texte littéraire à la portée universelle.
Interprété par Bernard Giraudeau, Robin Renucci et 12 autres comédiens. En rassemblant autour de Leuk-le-lièvre une série de contes traditionnels Kos and Co se tourne vers l'Afrique pour offrir au plus grand nombre des trésors de Sagesse populaire.
Des rats, par milliers, envahissent l'opulente ville d'Hamelin au sud ouest de Hanovre en Allemagne... Un fleuve déchaîné de rongeurs se répand partout - les caves, les greniers, les chambres, les armoires, les lits - dévorant tout sur leur passage. En 1284, 130 enfants disparurent, sans que personne ne comprenne. Un jour débarque un étranger, un grand et maigre garçon qui prétend débarrasser à lui seul la ville de ce fléau contre 200 florins. Nul ne le prend vraiment au sérieux. Pourtant, en quelques minutes, tel un charmeur de serpents, le troubadour emmène au son de sa flûte tous les rats se noyer dans la rivière...
Cette légende a inspiré beaucoup d'écrivains : Robert Browning (1845), les Frères Grimm (1816), Prosper Mérimée (1829). Les habitants de la ville sont punis non seulement pour ne pas avoir tenu leur promesse mais aussi pour leur arrogance envers les étrangers.
Un matin, un homme se réveille avec un orchestre au pied de son lit...Si l'Homme à l'Orchestre apparaît comme un récit jouant de l'humour et de l'absurde, il vise aussi à sensibiliser les enfants à la musique.
Ne parvenant à s'en débarrasser, il se voit accompagné par cette bruyante et encombrante excroissance.... Une absurde descente aux enfers commence alors : il perd travail, ami, logement... Néanmoins, au fil de ses délicates aventures, notre héros va peu à peu comprendre que les instruments interprètent ses sentiments et ses pensées les plus intimes. D'abord apparition néfaste, l'orchestre deviendra tout à coup une chance, un espoir...
Une ogresse effrayante affublée de pattes de poule, habite dans une hutte dans les forêts sombres de Russie. Peu d'enfants en sont revenus indemnes ! Pour cette raison, l'héroïne de cette histoire, envoyée par sa marâtre pour chercher une aiguille et du fil se renseigne soigneusement :" Écoute-moi bien ", lui a dit sa tante " je connais quelques secrets qui pourront t'aider... Dans le jardin de Baba Yaga, tu verras un grand bouleau qui cherchera à te fouetter les yeux de ses branches. Noue un ruban autour de son tronc. Tu trouveras aussi une grosse barrière qui grince et voudra se refermer sur toi. Mets de l'huile sur ses gonds. " Chacun de ces conseils, la jeune fille prend bien soin de les suivre...
Baba Yaga est une des figures les plus importantes du folklore russe. La voix envoûtante d'Emmanuelle Devos, donne à ce conte une force et une étrangeté associée à une mise en scène musicale étonnante orchestrée par le Directeur de conservatoire Pierre Cholley. On y trouve un trio de cordes, des flûtes, clarinettes et des percussions.
Elissa refuse de parler. Dans une monde où tout le monde parle à tort et à travers, ce silence semble anormal, assourdissant. On l'examine, on tente de la soigner, on tente de l'éduquer malgré de nombreuses difficultés... jusqu'au moment où l'on constate qu'elle s'enfuit de l'école spécialisée où on la placée. Un conte cherche toujours à dévoiler un petit pan de réalité. Celui-ci cherche modestement à parler de la lecture du monde que nous faisons tous. Quel est le sens des évènements autour de nous ? Doit-on les accepter ? Et comment agir alors que nous sommes si petits et si faibles ? Progressivement enrichi lors de répétitions avec les comédienne, dédicataire de l'oeuvre , avec le compositeur, le conte mêle musique, texte, chanson pour parcourir le chemin de cette enfant qui juge inutile de parler.
L'enfant qui ne parlait pas" est un conte pour quatuor à cordes et comédienne, composé par Benoît Menut d'après une nouvelle d'Olivier Cohen. Elle ne parle pas cette petite, elle inquiète sa famille, son entourage. On l'envoie même voir des spécialistes qui lui font passer une batterie de tests. Elle fugue même de temps en temps ; ha oui vraiment, avait-on besoin d'une enfant créant tant d'inquiétudes... ! Pourtant, entre un père obnubilé par son importance au sein de la politique locale et une mère d'abord inquiète de ce que pensent "les autres" mais pourtant si aimante, nous découvrons que, si elle ne parle pas, cette petite fille vit et fait vivre à ceux qu'elle rencontre, dans leur morne vie, des moments intenses, doux, forts, extraordinaires.
C'est avec sa musique, tout aussi exigeante qu'accessible, interprétée par les musiciens/aventuriers du quatuor Tana, que Benoît Menut ornemente ce beau texte d'Olivier Cohen, servi avec talent par Elissa Alloula, nouvelle jeune pensionnaire de la Comédie Française, depuis septembre 2019.
« La chouette enrhumée » d'Oscar Wilde, raconté par Jean Topart.
Opéra pour petites et grandes personnes de Gérard Condé.Le classique de l'opéra pour enfants, chef d'oeuvre de poésie et d'humour enfin disponible dans une nouvelle édition. Imaginez le plus beau des jardins... doucement, vous décidez d'y pénétrer. Mais alors que vous contemplez ses mille merveilles, une main épaisse s'abat sur votre épaule ! Vous êtes grondé, et puis chassé, les fesses bottées, les oreilles presque arrachées. A partir de demain, un large mur défendra le jardin. Et nul ne s'avisera plus d'y entrer ! Seulement l'été et le printemps sont saisons timides, elles aussi resteront dehors. Sept années passent, de froid et de tristesse. Jusqu'à ce nouveau matin...
Elie Semoun croise Camille Saint-Saëns... Cette nouvelle version nous emmène joyeusement dans une découverte à plumes et à poils de la musique. Dans une narration d'une fraîcheur réjouissante, petits et grands redécouvrent que le rire est le maître de la pédagogie.