Autrement Dit
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L'éveil de la jalousie chez un garçon de douze ans, qui, en villégiature, a innocemment rapproché sa mère d'un comte oisif dont l'amitié l'emplissait de fierté.
La découverte pour cet adolescent privilégié de la vie réelle, d'autres réalités que celles de son milieu d'origine. La puissance du secret. Dans ce récit Stefan ZWEIG témoigne d'une absolue maîtrise de son art d'écrivain, de conteur, de fin psychologue.
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Distribution de cette représentation historique :
Edwige Feuillère, Marguerite Gautier ;
Jean-Pierre Aumont, Armand Duval ;
Germaine Michel, Prudence ;
Louis Seigner (Sociétaire de la Comédie Française), Monsieur Duval ;
Dora Doll, Olympe ;
Michel Etcheverry, Varville ;
Chantal de Rieux, Nichette ;
Varny, Saint Gaudens ;
Germaine Delba, Nanine ;
Jean Michau, G. Rieu ;
Y. Brieux, Adèle ;
Georges Saillard, Le Docteur ;
Micheline Pizani, Esther ;
Roland Bourdin, Gustave.
Au sujet de la Dame aux Camélias, laissons parler l'auteur lui-même, et quelques personnes qui l'ont connue :
Je ne tire pas de ce récit la conclusion que toutes les filles comme Marguerite sont capables de faire ce qu'elle a fait ; loin de là; mais j'ai eu connaissance qu'une d'elles avait éprouvé dans sa vie un amour sérieux, qu'elle en avait souffert et qu'elle en était morte. J'ai raconté au lecteur ce que j'avais appris. C'était un devoir.
Je ne suis pas l'apôtre du vice, mais je me ferai l'écho du malheur noble partout où je l'entendrai crier. L'histoire de Marguerite est une exception, je le répète; mais si c'eût été une généralité, ce n'eût pas été la peine de l'écrire.
Alexandre DUMAS fils
Il y avait en l'an de grâce 1845, dans ces années d'abondance et de paix où toutes les faveurs de l'esprit, du talent, de la beauté et de la fortune entouraient cette France d'un jour, une jeune et belle personne de la figure la plus charmante, qui attirait à elle, par sa seule présence une certaine admiration mêlée de déférence pour quiconque, la voyant pour la première fois, ne savait ni le nom, ni la profession de cette femme. Elle avait en effet, et de la façon la plus naturelle, le regard ingénu, le geste décevant, la démarche hardie et décente tout ensemble, d'une femme du plus grand monde. Son visage était sérieux, son sourire imposant, et rien qu'à la voir marcher, on pouvait dire ce que disait un jour Elleviou d'une femme de la cour: "Evidemment, voici une fille ou une duchesse".
Jules JANIN
On lui savait gré de sa décence dans la vie, de sa tenue dans le scandale et du pas de Déesse sur les nuées dont elle poursuivait le sentier de la perdition.
Paul de SAINT VICTOR -
Ce roman en partie autobiographique, est la première oeuvre littéraire d'importance de Gustave Flaubert, qui a rencontré l'année précédente Élisa Schlésinger, de dix ans son aînée, qui sera l'amour fantasmé et platonique de toute sa vie et le futur modèle de la Madame Arnoux de L'Éducation sentimentale, récit duquel cet essai de jeunesse constitue la première trame. Après avoir raconté son enfance, étouffée entre les murs d'un collège où il est la victime des railleries de ses grossiers camarades, le narrateur décrit sa passion adolescente pour une jeune femme mariée, croisée sur la plage, pendant des vacances à Trouville. Le jeune homme, timide, contemple de loin cette Maria, dont il s'efforce de deviner d'abord les formes du corps sous sa robe. Introduit peu après dans l'intimité du ménage, il lui parle avec respect et apprend qu'il partage avec elle les mêmes goûts littéraires. Un soir, alors qu'il fait avec cette amie une longue promenade en canot, il est près de lui avouer son amour, mais préfère poursuivre dans le secret son exaltation idéaliste. Il finit par découvrir, en les entendant derrière une cloison, les ébats charnels de Maria et de son mari. Blessé et jaloux, il perd du coup ses illusions sur l'amour pur. Quand Maria quitte Trouville, le jeune homme entretient toutefois sa passion idéalisée et, plus tard, revient sur les lieux où il l'a aperçue pour la toute première fois.
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Les auditeurs qui opteront pour le téléchargement de ce choix de Lettres de Mademoiselle de Lespinasse, intitulé "Mon ami, je vous aime..." bénéficieront d'un bonus de 20 minutes supplémentaires par rapport à la version sur support CD... soit la lecture de trois lettres offertes !
Mademoiselle Julie de Lespinasse a écrit quelques unes des plus belles lettres de la langue française, dans ce style si fin de la fin du XVIIIe siècle.
Il n'y a qu'une chose qui résiste, c'est la passion et c'est celle de l'amour, car toutes les autres resteraient sans répliques.
Il n'y a que l'amour-passion et la bienfaisance qui me paraissent valoir la peine de vivre.
Dans ces deux pensées pourrait se résumer la personnalité de l'auteur qui, désespérée par l'échec de ses deux liaisons, (elle avait aimé l'Espagnol Maura, et puis le colonel Guibert qui en épousera une autre) se laissera mourir d'amour, à quarante-quatre ans, le 23 mai 1776.
Sa correspondance avec Guibert sera publiée en 1809 par la veuve de celui-ci. Comme celle de sa tante du Deffand, cette correspondance constitue un document psychologique et historique de référence.
Le jeu de Céline Alexandre, plein de vitalité et de charmes était tout indiqué pour incarner cette célèbre épistolière, cette très grande amoureuse toujours primesautière et émotive.
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Académie française. La de´nigrer, mais tâcher d'en faire partie si on peut.
Baragouin. Manie`re de parler des e´trangers. Toujours rire de l'e´tranger qui parle mal français.
E´rection. Ne se dit qu'en parlant des monuments.
Ainsi s'égrenne avec malice, humour, parfois noir, ironie certaine les aphorismes sortis de l'imagination de Gustave Flaubert qui travailla dès 1850 et jusqu'à la fin de sa vie à son Dictionnaire des idées reçues ou Catalogue des opinions chics.
Il comporte environ 1 000 définitions se rapportant à des noms communs ou des noms propres. Y défilent tous les clichés de la société française de son époque, la pudibonderie, les lieux communs, les poncifs esthétiques, ou les sujets d'indignation futiles.
Flaubert utilise souvent l'infinitif à valeur d'impératif impersonnel, ce qui donne à son Dictionnaire des allures de parodie de manuel de bonne conduite en société. Publié de manière posthume en 1913, il eut une énorme influence et certainement sur Pierre Louÿs qui écrivit à son tour un « Manuel de Civilité pour les jeunes filles à l'usage des maisons d'éducation », publié en 1926 aussi de manière posthume et également lu aux éditions Autrement dit, téléchargeable sur ce site.
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Les Contes du vent et de la nuit, c'est avant tout une atmosphère. une sensation d'étrange, voire de fantastique, le sentiment angoissant que l'inconcevable va surgir du quotidien, la folie de la sagesse, la mort de la vie.
Anatole Le Braz sonde les tréfonds de l'âme bretonne, en dévoile les pans les plus obscurs et passionnés. Nul étalage tapageur ici, mais l'amour, la vengeance, le remords, le chagrin sont autant de passions sourdes, rentrées, qui couvent silencieusement, mais débouche sur la folie ou la mort, sur le don total de tout son être.
Comédienne et conteuse, professeur en arts de la parole, Stéphanie Leclef a obtenu le 1er prix de Déclamation au Conservatoire royal de Bruxelles. Elle joue aussi bien les auteurs classiques (Molière, Rostand,...) que contemporains (Woody Allen, Strinberg, Francis Veber, Jean-Pierre Dopagne, Obaldia,...) sur les scènes belges, suisses et françaises. Pour Autrement dit, elle joue chaque année en milieu scolaire, avec Alain Carré, des spectacles pédagogiques et littéraires qui transmettent le plaisir du texte à des milliers d'adolescents.
Elle a déjà enregistré aux éditions Autrement dit un audio-livre remarqué « Le passage des anges » d'Odilon-Jean Perrier brillant auteur de la nrf. -
Marie Madeleine Dreux d'Aubray, marquise de Brinvilliers, née le 2 juillet 1630, rendue célèbre par l'Affaire des poisons, fut jugée le 16 juillet 1676 et exécutée le lendemain pour empoisonnement.Fille d'Antoine Dreux d'Aubray , lieutenant civil du Châtelet de Paris à l'époque de la Fronde (il apparaît à ce titre dans les Mémoires du cardinal de Retz), sa réputation sulfureuse lui prête des relations incestueuses avec ses frères dès l'âge de 7 ans.
Ce n'est qu'après son procès, dans l'attente de son exécution, qu'elle accepte enfin de se confier à son confesseur, l'abbé Pirot. Elle est exécutée le 17 juillet 1676, et montre à cette occasion une piété qui impressionne la foule après avoir confondu son confesseur.
Son procès, sa condamnation et son exécution sont rapportées dans la correspondance de Madame de Sévigné ainsi que dans les Crimes Célèbres d'Alexandre Dumas. -
Dans cette nouvelle, Alexandre Dumas avec tout le talent qu'on lui connaît, décrit les derniers moments de la vie de la Marquise de Ganges... et la machination qu'ourdissent contre elle ses deux beaux-frères.
Un récit émouvant qui raconte la grandeur de cette femme et ce que sont devenus chacun des criminels
Un récit plein d'aventures, de suspens, de grandeur humaine aussi ! -
La correspondance amoureuse voire politique échangée entre Benjamin Constant et Germaine de Staël (1766-1817) interprétée par Alain Carré connaît un grand succès tant en livre-audio qu'au festival du château de Coppet "Autour de Mme de Staël".
Le succès de ce livre-audio voix et clavecin ajouté au vif intérêt porté à cette écrivaine de talent, a poussé Autrement dit à donner à entendre ses productions littéraires.
Alain Carré, voix de France Culture, et de tous les festivals qui honorent la musique des mots, lit donc dans cette collection, outre sa correspondance avec Benjamin Constant, l'intégralité de : Histoire de Pauline, Adélaïde et Théodore, Mirza, ou Lettre d'un Voyageur qui aborde, à travers la relation de Mirza et Ximéo, les thèmes de l'amour et de l'esclavage.
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Michel Ducobu, né à Bruxelles en 1942, agrégé de Lettres de l'Université Libre de Bruxelles, est professeur
de français à Namur, poète, chroniqueur, homme de théâtre, adaptateur et metteur en scène. Il est une
des figures emblématiques du paysage littéraire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour ce livre-audio, il lit avec chaleur trois nouvelles La Jupe (celle d'un professeur de Français qui va marquer la vie du narrateur) Vanité à la chandelle et Les Martinets. Il dialogue ensuite avec Jean Lieffrig le fondateur des éditions Autrement dit sur le style et la genèse de ces trois longues nouvelles.
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Libertin, épicurien, esthète et séducteur incorrigible, Giacomo Casanova incarne le 18e siècle. Jouir de chaque instant fut le précepte de toute sa vie. "J'écris ma vie pour me faire rire et j'y réussis" écrit-il. Grâce à ses mémoires où il consigne ses moindres faits et gestes, de 1725 à 1798, nous pénétrons dans l'intime du 18e, des menus, des lieux, des pensées, des goûts de l'époque. Rédigées en français, ses mémoires, dont le manuscrit est accessible sur le site de la B.N.F., expriment son amour, immense, des femmes et de la vie, avec une précision parfois croustillante et une verve toujours savoureuse. C'est incontestablement un des chefs-d'oeuvre du patrimoine littéraire universel qu'Autrement dit offre - en première mondiale - à ses auditeurs, grâce à la classique voix profonde d'Alain Carré.
«Cultiver les plaisirs de mes sens fut dans toute ma vie ma principale affaire ; je n'en ai jamais eu de plus importante. Me sentant né pour le sexe différent du mien, je l'ai toujours aimé, et je m'en suis fait aimer tant que j'ai pu. J'ai aussi aimé la bonne table avec transport, et passionnément tous les objets faits pour exciter la curiosité. J'ai aimé les mets au haut goût : le pâté de macaroni fait par un bon cuisinier napolitain, l'Ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumet qui confine, et les fromages dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles. Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celle que j'aimais sentait bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait suave. Quel goût dépravé !»
L'audio-livre X correspond à la lecture intégrale des chapitres 7 à 11 du Cinquième Volume du Livre Premier des éditions originales des mémoires de CASANOVA -
Libertin, épicurien, esthète et séducteur incorrigible, Giacomo Casanova incarne le 18e siècle. Jouir de chaque instant fut le précepte de toute sa vie. "J'écris ma vie pour me faire rire et j'y réussis" écrit-il. Grâce à ses mémoires où il consigne ses moindres faits et gestes, de 1725 à 1798, nous pénétrons dans l'intime du 18e, des menus, des lieux, des pensées, des goûts de l'époque. Rédigées en français, ses mémoires, dont le manuscrit est accessible sur le site de la B.N.F., expriment son amour, immense, des femmes et de la vie, avec une précision parfois croustillante et une verve toujours savoureuse. C'est incontestablement un des chefs-d'oeuvre du patrimoine littéraire universel qu'Autrement dit offre - en première mondiale - à ses auditeurs, grâce à la classique voix profonde d'Alain Carré.
«Cultiver les plaisirs de mes sens fut dans toute ma vie ma principale affaire ; je n'en ai jamais eu de plus importante. Me sentant né pour le sexe différent du mien, je l'ai toujours aimé, et je m'en suis fait aimer tant que j'ai pu. J'ai aussi aimé la bonne table avec transport, et passionnément tous les objets faits pour exciter la curiosité. J'ai aimé les mets au haut goût : le pâté de macaroni fait par un bon cuisinier napolitain, l'Ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumet qui confine, et les fromages dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles. Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celle que j'aimais sentait bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait suave. Quel goût dépravé !»
L'audio-livre IX correspond à la lecture intégrale des chapitres 1 à 6 du Cinquième Volume du Livre Premier des éditions originales des mémoires de CASANOVA -
Libertin, épicurien, esthète et séducteur incorrigible, Giacomo Casanova incarne le 18e siècle. Jouir de chaque instant fut le précepte de toute sa vie. "J'écris ma vie pour me faire rire et j'y réussis" écrit-il. Grâce à ses mémoires où il consigne ses moindres faits et gestes, de 1725 à 1798, nous pénétrons dans l'intime du 18e, des menus, des lieux, des pensées, des goûts de l'époque. Rédigées en français, ses mémoires, dont le manuscrit est accessible sur le site de la B.N.F., expriment son amour, immense, des femmes et de la vie, avec une précision parfois croustillante et une verve toujours savoureuse. C'est incontestablement un des chefs-d'oeuvre du patrimoine littéraire universel qu'Autrement dit offre - en première mondiale - à ses auditeurs, grâce à la classique voix profonde d'Alain Carré.
«Cultiver les plaisirs de mes sens fut dans toute ma vie ma principale affaire ; je n'en ai jamais eu de plus importante. Me sentant né pour le sexe différent du mien, je l'ai toujours aimé, et je m'en suis fait aimer tant que j'ai pu. J'ai aussi aimé la bonne table avec transport, et passionnément tous les objets faits pour exciter la curiosité. J'ai aimé les mets au haut goût : le pâté de macaroni fait par un bon cuisinier napolitain, l'Ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumet qui confine, et les fromages dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles. Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celle que j'aimais sentait bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait suave. Quel goût dépravé !»
L'audio-livre VIII correspond à la lecture intégrale des chapitres 10 à 16 du Quatrième Volume du Livre Premier des éditions originales des mémoires de CASANOVA -
Libertin, épicurien, esthète et séducteur incorrigible, Giacomo Casanova incarne le 18e siècle. Jouir de chaque instant fut le précepte de toute sa vie. "J'écris ma vie pour me faire rire et j'y réussis" écrit-il. Grâce à ses mémoires où il consigne ses moindres faits et gestes, de 1725 à 1798, nous pénétrons dans l'intime du 18e, des menus, des lieux, des pensées, des goûts de l'époque. Rédigées en français, ses mémoires, dont le manuscrit est accessible sur le site de la B.N.F., expriment son amour, immense, des femmes et de la vie, avec une précision parfois croustillante et une verve toujours savoureuse. C'est incontestablement un des chefs-d'oeuvre du patrimoine littéraire universel qu'Autrement dit offre - en première mondiale - à ses auditeurs, grâce à la classique voix profonde d'Alain Carré.
«Cultiver les plaisirs de mes sens fut dans toute ma vie ma principale affaire ; je n'en ai jamais eu de plus importante. Me sentant né pour le sexe différent du mien, je l'ai toujours aimé, et je m'en suis fait aimer tant que j'ai pu. J'ai aussi aimé la bonne table avec transport, et passionnément tous les objets faits pour exciter la curiosité. J'ai aimé les mets au haut goût : le pâté de macaroni fait par un bon cuisinier napolitain, l'Ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumet qui confine, et les fromages dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles. Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celle que j'aimais sentait bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait suave. Quel goût dépravé !»
L'audio-livre VII correspond à la lecture intégrale des chapitres 1 à 9 du Quatrième Volume du Livre Premier des éditions originales des mémoires de CASANOVA -
Libertin, épicurien, esthète et séducteur incorrigible, Giacomo Casanova incarne le 18e siècle. Jouir de chaque instant fut le précepte de toute sa vie. "J'écris ma vie pour me faire rire et j'y réussis" écrit-il. Grâce à ses mémoires où il consigne ses moindres faits et gestes, de 1725 à 1798, nous pénétrons dans l'intime du 18e, des menus, des lieux, des pensées, des goûts de l'époque. Rédigées en français, ses mémoires, dont le manuscrit est accessible sur le site de la B.N.F., expriment son amour, immense, des femmes et de la vie, avec une précision parfois croustillante et une verve toujours savoureuse. C'est incontestablement un des chefs-d'oeuvre du patrimoine littéraire universel qu'Autrement dit offre - en première mondiale - à ses auditeurs, grâce à la classique voix profonde d'Alain Carré.
«Cultiver les plaisirs de mes sens fut dans toute ma vie ma principale affaire ; je n'en ai jamais eu de plus importante. Me sentant né pour le sexe différent du mien, je l'ai toujours aimé, et je m'en suis fait aimer tant que j'ai pu. J'ai aussi aimé la bonne table avec transport, et passionnément tous les objets faits pour exciter la curiosité. J'ai aimé les mets au haut goût : le pâté de macaroni fait par un bon cuisinier napolitain, l'Ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumet qui confine, et les fromages dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles. Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celle que j'aimais sentait bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait suave. Quel goût dépravé !»
L'audio-livre VI correspond à la lecture intégrale des chapitres 9 à 16 du Troisième Volume du Livre Premier des éditions originales des mémoires de CASANOVA -
Françoise Licour, professeur d'art de la parole dans les meilleurs conservatoires francophones, est comédienne, mais aussi auteur.
Elle lit ici neuf de ses contes ou nouvelles ayant un trait commun : la neige.
Elle a donné plusieurs fois Les contes de la neige en spectacle accompagnée de la violoncelliste Renée Waelkens professeur au conservatoire de Bruxelles. Ses notes accompagnent ce livre-audio.
«Depuis mon enfance, je suis fascinée par la neige. J'ai tout simplement voulu concrétiser plusieurs idées via un spectacle», confie la conteuse.
Touchantes, les histoires auront le don de tenir le spectateur en haleine. «Pour chaque récit, il est impossible d'en deviner le dénouement avant la fin. C'est une volonté de ma part que de vouloir étonner le public.» Histoire d'amour, souvenirs d'enfance ; la fiction est mêlée à la réalité. La poudre blanche qui métamorphose en un rien de temps les paysages n'est pas la seule source d'inspiration du spectacle. «La tempête de neige» de l'écrivain russe Alexandre Pouchkine a fortement marqué l'écrivaine.
Un auditeur écrit "Vous serez émus par le destin des personnages dont vous allez croiser la route ... Vous serez transportés par ces récits de vie qui tous se passent par temps de neige ..." -
Arthur MASSON est l'auteur le plus populaire de Wallonie. Ces histoires de Toine Culot l'ardennais sont aussi connues en Belgique francophone et dans le Nord de la France que Tintin !
Il nous livre ici 4 histoires à la morale bien intéressante. L'une est consacrée aux aventures d'une cloche ardennaise qui rêve de prendre le soleil et s'échappe à Pâques vers le Midi...!
Les lilas de Noël conte toute l'humanité d'un prêtre au service d'une gamine grièvement blessée durant la terrible offensive von Rundstedt...
En plus des Trois soldats, est offerte l'histoire des petits marchands de fumier qui rêvent d'offrir un vrai Noël à leur maman !
Bref quatre récits qui nous présentent un Arthur Masson plus inattendu que dans sa Toinade, mais toujours aussi humain
Le jeu de Françoise Licour, comédienne et professeur d'arts de la parole dans les meilleurs conservatoires, donne toute son ampleur au style et à la poésie de cet écrivain sensible.
Durée de la lecture intégrale : 1h29. -
Avec cet entretien "Autrement dit : Elisa Brune" nos éditions sonores continuent la série ouverte avec "Autrement dit : Amélie Nothomb".
Jean Lieffrig, le fondateur de Autrement Dit et ami d'Elisa Brune, recevait cette écrivaine de grande qualité lors des Rendez-vous du livre 2009, un dimanche devant un public nourri venu entendre Elisa parler de ses fissures, de ses ruptures... et aussi de son dernier opus "Alors heureuses croient-ils..."
Ni Elisa, ni Jean n'utilisent la langue de bois tant pour parler des oeuvres que de la sexualité des "femmes normales"...
De larges extraits de Fissures, lu par Lara Cowez, et de Petite révision du ciel, lu par Alain Carré, agrémentent et alimentent le débat. -
La correspondance amoureuse voire politique échangée entre Benjamin Constant et Germaine de Staël (1766-1817) interprétée par Alain Carré connaît un grand succès tant en livre-audio qu'au festival du château de Coppet "Autour de Mme de Staël".
Le succès de ce livre-audio voix et clavecin ajouté au vif intérêt porté à cette écrivaine de talent, a poussé Autrement dit à donner à entendre ses productions littéraires.
Alain Carré, voix de France Culture, et de tous les festivals qui honorent la musique des mots, lit l'intégralité d'Histoire de Pauline.
"Dans ces climats brûlants, où les hommes, uniquement occupés d'un commerce et d'un gain barbares, semblent, pour la plupart, avoir perdu les idées et les sentiments qui pourraient leur en inspirer l'horreur, une jeune fille, nommée Pauline de Gercourt, avait été mariée à l'âge de treize ans à un négociant fort riche, et plus avide encore de le devenir. Orpheline et mal élevée par un tuteur ami de son époux, et tout à fait dans le même genre, elle épousa M. de Valville, sans connaître la valeur de l'engagement qu'elle prenait, sans avoir réfléchi sur le présent ni sur l'avenir."
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Le festival "Autour de Mme de Staël" a invité au château de Coppet le spectacle d'Alain Carré mettant en scène à partir de leur correspondance amoureuse, Benjamin Constant et Germaine de Staël qui a fait l'objet d'un précédent CD voix et clavecin fort remarqué.
Le grand succès de ce livre-audio en Suisse comme dans toute la Francophonie ajouté au vif intérêt pour cette écrivaine talentueuse, a poussé Autrement dit à offrir à son public les productions littéraires de Madame de Staël qui introduisirent le Romantisme en France.
Alain Carré, lecteur bien connu des auditeurs de France Culture et de tous les festivals qui honorent la musique des mots, lit l'intégralité de Adélaïde et Théodore.
Cette nouvelle par la force des sentiments conférés aux personnages et par l'analyse de l'amour comme puissance destructrice est éminemment romantique.
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Savez-vous ce que c'est qu'une femme petite qui, faisant un pas, vous donne toute l'idée de la majesté, cette majesté qui, je crois, est le bien propre des femmes et qui nous fait sentir, avec un respect si émouvant, qu'elles détiennent notre vie, notre sens de la terre, et que sans elles, nos âmes vagabondes, d'une pureté trop glaciale, s'exileraient trop tôt.
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Non décidément, j'ai horreur des bourgeoises, des femmes du monde. Je ne puis leur pardonner : elles savent trop bien ce qu'elles feignent d'oublier.
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Pierre Drieu La Rochelle, 1893 - 1945, entré récemment dans la Pléiade, est un des meilleurs auteurs de sa génération. Le nombre de grands films tirés de son oeuvre le prouve.
Autrement dit offre avec cette lecture intégrale la possibilité a chacun de découvrir son oeuvre, son style et son talent.
Gille, le héros, lui ressemble mais le dépasse et permet à chaque homme d'analyser son rapport à la sexualité et aux femmes.
Soyons sincère le début dans les salons de désoeuvrés parisiens n'est pas très captivant, mais dès que l'on arrive aux pages consacrées aux filles des rues, aux bordels, on ne lâche plus l'écoute ! « C'est pourquoi il allait aux filles, parce que chez elles, rien ne venait en travers de son immédiat désir, il les avait tout de suite nues dans ses bras, son regard se portait directement à leur poitrail, et non pas à leur visage où, avec les autres, il s'égarait à un déchiffrement subtil. »
Gille n'en finit pas de se chercher à-travers elles, d'analyser sa relation aux femmes et aux filles.
Nous pénétrons aussi l'univers des riches américaines, des françaises aisées, des artistes vivant à leurs crochets ... mais encore de ces jeunes qui, comme Drieu, firent 14-18 et redécouvrirent la grandeur de la camaraderie, et de l'appel sacré du sol...
" Patience. Bientôt je ne serai plus avec elle, je pourrai enfin jouir d'elle. "
La voix d'Alain Carré qui a enregistré en première mondiale l'intégrale des Mémoires de Casanova ou Un beau ténébreux de Julien Gracq, s'imposait pour incarner le Gille de Drieu !
Jean Lieffrig
