D'Alexandre le Grand aux nouvelles Routes de la Soie, 2500 ans d'histoire comme vous ne l'avez jamais lue.
Avec son « histoire du coeur du monde », Peter Frankopan renverse notre récit traditionnel, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome et de l'irrésistible ascension de l'Occident. Une approche réductrice, qui mérite une relecture urgente et approfondie.
L'auteur élargit la perspective et tourne son regard vers « une région située à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu'à la mer Noire et à l'Himalaya ». C'est là qu'il place le curseur de sa lecture de l'histoire.
Salué par la presse internationale comme le « plus important livre d'histoire publié depuis des décennies », Les Routes de la Soie est un voyage grisant à travers les siècles, de l'Europe à la Chine, décentrant avec audace le regard du lecteur pour éclairer d'une lumière nouvelle notre compréhension du monde.
Redécouvrez l'Histoire avec ce livre incontournable salué à plusieurs reprises par la critique et figurant parmi le palmarès des 25 livres de l'année du Point !
EXTRAIT
"Depuis l'origine des temps, le centre de l'Asie fut le lieu de création des empires. Les plaines alluviales de Mésopotamie, alimentées par le Tigre et l'Euphrate, ont fourni la base de la civilisation elle-même - car c'est dans cette région que se sont formées les premières villes et cités. L'agriculture systématique s'est développée en Mésopotamie et dans tout le « Croissant fertile », bande de terre très productive aux riches ressources en eau, qui s'étend du golfe Persique au littoral de la Méditerranée. C'est là aussi que certaines des premières lois connues ont été publiées il y a près de 4 000 ans par Hammourabi, roi de Babylone, qui y détaille les devoirs de ses sujets et édicte de féroces châtiments en cas de transgression."
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"On a tous rêvé de lire une histoire de l'humanité en 700 pages. On rêve tous aussi de partir en voyage sur les chemins du monde et de son passé. L'historien anglais comble ces deux aspirations en nous entraînant sur une quinzaine de routes qui jalonnent deux mille cinq cents ans d'échanges et de tumultes." - Le Point
"Un livre courageux et ambitieux, foisonnant de connexions surprenantes." - New York Review of Books
"Une histoire du monde dont l'auteur déplace le centre de gravité vers l'est. Il fallait oser, et le résultat est brillant." - The Economist
"Un livre d'une grande érudition qui éclaire des horizons aussi vastes que les régions qu'il traverse." - Sunday Times
"Peter Frankopan, professeur d'histoire à Oxford, resitue l'importance du continent dans les équilibres passés et à venir, et égratigne au passage notre "européocentrisme"." - Christian Makarian, L'express
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1971, Peter Frankopan est historien et professeur à l'Université d'Oxford, où il dirige le Centre de recherches byzantines. Également enseignant aux Universités de Yale, Harvard, Princeton et Cambridge, il est l'auteur d'une Histoire de la Première croisade (2012), unanimement saluée.
Les routes de la soie, dans leur version contemporaine, pour comprendre les rapports entre Orient et Occident.
Les nouveaux défis posés à l'Occident se multiplient et deviennent toujours plus complexes. L'Europe a plus de mal que jamais à penser son avenir face aux populismes et aux crises migratoires, tandis que les États-Unis sont lancés dans un retrait inédit des affaires internationales, menaçant d'anciennes alliances.
Pendant ce temps, tout au long des antiques Routes de la Soie souffle un vent d'espoir. L'époque y est à l'optimisme. Du Moyen-Orient à la Chine, de la Russie à l'Iran, les échanges se multiplient, les pays coopèrent et de nouvelles alliances sont scellées, faisant fi d'antagonismes anciens. Le contraste est saisissant avec ce qui se joue à l'Ouest.
Peter Frankopan dresse dans ce récit un tableau du monde actuel et explique pourquoi il est essentiel d'en comprendre les bouleversements. Quelles seront les répercussions de ce grand basculement des centres de pouvoir, non seulement pour nos dirigeants politiques et économiques, mais aussi pour chaque citoyen, qu'il soit voyageur, étudiant ou parent de jeunes enfants ? L'auteur reprend le fil de l'histoire là où Les Routes de la Soie l'a laissé. Ces routes sont en pleine expansion. À nous de faire preuve de vigilance, car nous serons tous concernés.
Découvrez la suite des Routes de la soie, dans laquelle l'auteur analyse le monde contemporain à la lumière de plus de 2500 ans d'Histoire.
EXTRAIT
Il y a un quart de siècle, j'étais sur le point de quitter l'université, le monde semblait bien différent. La Guerre froide avait pris fin, ouvrant à des espoirs de paix et de sécurité. « Les actes héroïques de Boris Yeltsin et du peuple russe » avaient mis la Russie sur la voie des réformes et de la démocratie, déclara le président Clinton lors d'un sommet avec son homologue russe à Vancouver en 1993. La perspective d'une « Russie pleine d'une productivité et d'une prospérité inédites » était bonne pour tous.28
L'avenir souriait aussi à l'Afrique du Sud où des négociations tendues pour mettre un terme à l'apartheid avaient suffisamment progressé pour que le comité Nobel décerne le Prix Nobel de la Paix 1993 à F. W. de Klerk et Nelson Mandela pour leur « travail en vue d'une fin pacifique au régime d'apartheid et pour avoir jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique ».
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Quel bonheur qu'un historien de talent veuille bien jeter un regard sur la géopolitique du temps présent. - JeanAugustinAmarDuRivier, Babelio
On met en perspective ce que l'on ressent de façon impalpable au quotidien : l'émergence et l'expansion insidieuse mais massive de la Chine, le réveil de l'Inde, la montée en puissance de la Russie et le déclin des USA et de l'Europe qui n'arrivent pas à suivre ni à entrer dans la nouvelle dynamique. - manugeneve, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1971, Peter Frankopan est historien et professeur à l'Université d'Oxford, où il dirige le Centre de recherches byzantines. Conférencier et consultant pour de nombreuses organisations internationales, il est investi dans diverses oeuvres caritatives. Outre son grand succès Les Routes de la Soie, il est l'auteur d'une Histoire de la Première croisade (2012).
En 1965, quatre jeunes étudiants de Harvard se lancent à l'assaut du spectaculaire mont Huntington, décrit comme le joyau caché de l'Alaska et l'une des plus belles montagnes au monde. Leur objectif est de tenter ce qui paraissait jusqu'alors impossible car beaucoup trop dangereux : gravir une véritable grande paroi en Alaska. La Montagne de ma peur est le récit de cette ascension par l'un des quatre membres de l'expédition. Mais il raconte aussi comment une aventure merveilleuse peut soudainement basculer dans la tragédie et le désespoir par la disparition d'un de ses membres.
Paru en 1969, La Montagne de ma peur est le premier livre de David Roberts. Il s'y révèle un superbe écrivain, subtil et d'une honnêteté sans faille, qui tente de comprendre ce qui pousse des hommes à gravir des montagnes, parfois au péril de leur vie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Roberts (1951-2021) est un écrivain et alpiniste américain originaire du Colorado. Il est l'un des très rares alpinistes de haut niveau à être considéré comme un grand écrivain - et inversement. Professeur de littérature à l'université, auteur d'exploits remarqués en montagne, il a eu une influence considérable sur la littérature de montagne. « La Montagne de ma peur » est considéré comme son meilleur livre.
Un grand classique d'une brûlante actualité !
Au coeur de l'Asie centrale, le fascinant jeu de l'ombre qui opposa les Empires britannique et russe au dix-neuvième siècle.
Un passionnant récit d'aventure, de guerre et d'espionnage sur l'un des épisodes les plus romanesques de l'histoire moderne Au coeur des montagnes isolées et des déserts brûlants d'Asie centrale, une lutte épique opposa au dix-neuvième siècle l'Empire britannique et la Russie tsariste. Cet affrontement fut connu sous le nom de « Grand Jeu » - et ses répercussions se font encore sentir de nos jours. Le vaste échiquier où se déploya cette rivalité s'étendait du Caucase à l'ouest jusqu'au Tibet à l'est. Lorsque le jeu débuta, les frontières de la Russie et des Indes étaient distantes de plus de trois mille kilomètres. À la fin, moins de trente kilomètres les séparaient par endroits. Les Britanniques étaient convaincus que les Russes ne s'arrêteraient pas avant de s'emparer des Indes, le joyau de l'Empire britannique. La guerre semblait inévitable. Ce livre raconte l'histoire du « Grand Jeu », l'un des chapitres les plus romanesques de l'histoire moderne, à travers les aventures de ses acteurs. De jeunes officiers des deux camps, pour qui participer au « Grand Jeu » était le sel de leurs rêves, l'occasion d'échapper à la monotonie de la vie de garnison et de se couvrir de gloire.
Un essai historique d'aventures militaires à classer dans les incontournables du genre
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ce fascinant récit d'aventures, peuplé de personnages extravagants et fabuleux, est aussi un livre d'histoire. - Le Figaro
Le livre de Hopkirk, d'ailleurs pillé tant et plus par tous ceux qui écrivent sur l'Afghanistan, est irremplaçable. - Libération
Un livre passionnant ! - Les Inrockuptibles
Un ouvrage éblouissant, vitaminé et iodé. Vous ne voulez qu'un livre cet été ? Vous le tenez ! - Le Soir
Un passionnant récit d'aventure et d'espionnage. - Métro
Le livre de Hopkirk, c'est tout cela, de l'aventure vécue, de l'extrapolation, un roman-récit de guerres passées ou à venir, un carnet de route impressionniste et impressionnant, qu'il faut lire par bribes pour mieux en savourer la portée, et s'imaginer juché sur un cheval lancé au galop ! - Olivier Weber
Totalement captivant et remarquablement écrit. Un récit de guerre et d'aventure haletant et impressionnant ! - Financial Times
Il y a peu de sujets aussi passionnants et peu d'auteurs mieux à même d'en parler. - The Independent
À PROPOS DE L'AUTEUR
Grand reporter et voyageur passionné par l'Asie centrale, Peter Hopkirk (né en 1930) a travaillé pendant de nombreuses années comme journaliste, puis directeur au grand quotidien londonien The Times. Ses ouvrages ont été traduits en de nombreuses langues et Le Grand Jeu est incontestablement son chef d'oeuvre.
Comment parler aujourd'hui de l'Ukraine ? Comment rédiger ce petit livre qui prétend fouiller l'âme ukrainienne comme le font tous les ouvrages de notre collection ? Ces deux questions ne nous ont pas quitté avant de publier ce récit d'un soulèvement, d'une histoire et d'une redécouverte. Car l'Ukraine est aujourd'hui tout cela. Ce berceau de la culture slave et de la religion orthodoxe n'est plus que le fantôme de ce pays dynamique, porté par une société civile d'une incroyable vitalité, qui avait éclos au fil des années 2000. Ce livre est logiquement une lettre d'amour à l'Ukraine, écrite par un ancien correspondant basé à Kiev. « Génération Volodymyr », oui. Parce que ce prénom présidentiel, aujourd'hui, symbolise ce que l'âme d'un peuple est d'abord : le refus forcené de disparaître.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Tetiana Ogarkova et Volodymyr Yermolenko (journaliste et philosophe), Bohdana Neborak (écrivaine) et Bohdan Lohvinenko (écrivain).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sébastien Gobert est journaliste à La Libre Belgique après avoir été correspondant à Kiev durant de nombreuses années.
Le pire est arrivé. La Russie est redevenue ce volcan impérial et nationaliste qu'elle fut à différentes reprises au cours de l'histoire. Russie : ce mot claque aujourd'hui comme une gifle cruelle. Mais nous faisons le pari que ce pays ne méritera jamais d'être réduit à une pareille caricature. Il faut aimer la Russie pour décider de rééditer ce volume, l'un des classiques de L'âme des peuples... Nous l'avons fait parce que nous savons combien il est indispensable de surmonter les impressions, les clichés, les accusations dévastatrices, même lorsqu'elles sont fondées. Ce petit livre n'est pas un guide. Il dit ce que le peuple russe est aujourd'hui. Parce que l'on ne comprend rien, du côté de Moscou et de la Volga, si l'on n'a pas le goût de l'âme russe chevillé au corps. Un grand récit suivi d'entretiens avec Tamara Kondratieva (professeure à l'INALCO), Ludmila Oulitskaïa (écrivaine) et Fiodor Loukianov (sociologue et journaliste).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Observateur politique assidu de la Russie où il a longtemps vécu, Alain Délétroz était souvent invité à commenter l'actualité dans les médias russes avant la guerre en Ukraine. Passionné de culture russe, son affection pour cet immense pays a guidé son écriture.
Le Brésil est en crise. La présidence de Jair Bolsonaro a allumé de nombreux incendies. Et rien ne garantit que Lula da Silva, de retour à la tête de cet immense pays, parviendra à les éteindre. Mais qui connaît les Brésiliens, orphelins de leur roi Pelé, sait que cette immensité géographique, source d'infinis métissages, leur colle à la peau comme une seconde nature. Musique, émotions, passions, football... Réussites, richesses, inégalités sociales, opportunités... Tout, sur cette terre conquise par une poignée de colons, se joue en dehors des cadres habituels. Sa miraculeuse renaissance, synonyme de développement économique et d'aspiration géopolitique, ne sera jamais linéaire. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Un voyage des rivages d'Ipanema aux profondeurs indigènes de la forêt tropicale pour mieux connaître les passions brésiliennes. Et donc mieux les comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Isabel Lustosa (écrivaine) et Claudio Frischtak (économiste et universitaire).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Homme d'affaires et voyageur infatigable, auteur de romans policiers (dont la série Les enquêtes du commissaire Boris Samarcande aux Éditions Otago), Patrice Montagu-Williams vit depuis plus de cinquante ans avec le Brésil dans la peau et dans la tête. Ce Niçois pur jus a toujours gardé, rivée au coeur, la ville de son enfance. Il nous en ouvre les clés dans Nice, bien plus qu'une promenade.
Il était une fois une de ces jeunes nations nées de l'éclatement sanglant de l'ex-Yougoslavie. Un pays dont les racines puisent dans les tréfonds de l'Empire austro-hongrois et auquel ses dirigeants successifs n'ont cessé de promettre un avenir radieux. La Croatie a tant à offrir. Destination de villégiature prisée des touristes, elle reste l'un des poumons de cette Mitteleuropa qui inspira tant d'écrivains et de peintres. Mais voilà : renaître après la guerre d'indépendance puis rejoindre l'Union européenne en 2013 et l'espace Schengen dix ans plus tard ne s'est pas fait sans compromis. C'est ce morceau d'histoire que ce récit plein d'humanité s'efforce de raconter. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Écrit par un grand reporter, vétéran du tragique conflit des Balkans, il lève le voile sur ce que la propagande nationaliste occulte et sur ce que la volonté de convergence européenne néglige. Un voyage-confession pour mieux cerner ce qu'être Croate veut dire aujourd'hui. Et donc mieux le comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Slavko Goldstein (éditeur), Zarko Puhovski (professeur de philosophie politique) et Snjezana Banovic (professeure d'art dramatique).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Grand reporter au quotidien français La Croix, spécialiste des questions internationales, François d'Alançon a notamment couvert les Balkans, un autre visage de l'Europe qui l'a toujours captivé.
La Turquie est notre horizon. D'un côté, l'Europe. De l'autre, l'Asie. Comme jadis sous l'Empire ottoman, elle est le pont qui relie nos destins à ceux de cet Orient si compliqué vers lequel, pour paraphraser le général de Gaulle, nous continuons tous de voler avec des idées trop simples. Comment, dès lors, consolider aujourd'hui ce lien quand les vents du fondamentalisme islamique et les préoccupantes dérives de l'ère Erdogan façonnent aussi ce grand pays? Il fallait une femme, observatrice de la modernité turque et passionnée d'histoire, pour relever ce défi, à l'heure où la guerre en Ukraine scelle chaque jour l'importance de la Turquie. Ce petit livre n'est pas un guide. Il nous mène pas à pas dans le dédale de ses villes, le long de ses côtes, dans les étages climatisés de ses grandes entreprises. L'âme de la Turquie? Elle se lit au fil de ces pages, tissées comme un kilim, de part et d'autre du Bosphore. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jean-François Colosimo (historien), Aysegül Yaraman (sociologue) et Metin Arditi (écrivain).
À PROPOS DE L'AUTEURE
Directrice stratégie et développements du quotidien helvétique Le Temps, Zeynep Ersan Berdoz garde, depuis la Suisse où elle vit, un ancrage fort du côté du Bosphore
L'Helvétie est un mythe. La Suisse est une marque. Mais comment parvient-elle à rester si prospère tout en demeurant à l'écart de cette Union européenne qui l'entoure ? Des rives du lac Léman aux montagnes de Suisse centrale, ce livre nous guide dans ce dédale helvète où l'identité est partout érigée en vertu. Mais gare : ce bonheur d'être Suisse mérite aussi un exigeant diagnostic. Car plus rien n'est comme avant. La guerre en Ukraine bouscule la neutralité confédérée. L'impunité des banques a volé en éclats avec la disparition du secret bancaire. Les campagnes xénophobes de la droite dure suscitent des réactions bien plus vives que dans le passé. Les relents ombrageux de la réussite suisse n'ont d'autre choix que de s'estomper. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il trace le portrait de la Confédération comme le peintre Ferdinand Hodler brossait celui des Alpes, tout en dégradé de couleurs et en clairs-obscurs. Un grand récit suivi d'entretiens avec Thomas Maissen (historien) et Giuliano da Empoli (écrivain).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien directeur de l'information de TV5 Monde, après une longue carrière à la Télévision Suisse, André Crettenand est chargé de l'actualité de la Genève internationale à la Radio-Télévision Suisse (RTS).
Un pays ? Pas tout à fait, tant ses frontières sont convoitées et disputées. Un continent ? Pas complètement. Alors, une fresque ? Évidemment ! Le Congo est un tableau peint au rythme de l'Afrique, sur une toile immense où l'ardeur de survivre et l'ingéniosité forment les ressorts d'une naïveté apparente et si séduisante. Le Congo est musical, il danse, il chante, il vibre quand il rit et quand il pleure, sur les rives du grand fleuve, cette artère profonde de l'Afrique remontée par des aventuriers tout droits sortis du coeur des ténèbres. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. La rumba congolaise y rythme l'amour et les folies de la vie. Le courage des femmes outragées par les guerres interminables y révèle la détermination de surmonter les décennies d'horreur. Un récit à l'image des Congolaises, rempli de leur folle énergie et ode à l'éternelle maternité de l'Afrique. Un grand récit suivi d'entretiens avec Isidore Ndaywel (historien), Maddy Tiembe (sociologue) et Freddy Tsimba (artiste plasticien).
À PROPOS DE L'AUTEURE
Ancienne journaliste au Soir, auteure de nombreux ouvrages sur l'Afrique des Grands Lacs, Colette Braeckman sillonne le Congo et le Rwanda depuis des décennies.
Pendant une décennie effrayante, Andrew Graham- Yooll fut le rédacteur en chef du Buenos Aires Herald, le quotidien anglophone de la capitale argentine. Autour de lui, régulièrement, amis et connaissances « disparaissaient » sans laisser de traces. Bien que le moindre faux pas eût scellé son sort, il ne se démonta pas et s'acharna à rendre compte quotidiennement, dans son journal, de la terreur ambiante. Il assista à des conférences de presse clandestines de la guérilla, dénonça assassinats et intimidations, aida des personnes sans nouvelles d'un des leurs et rencontra même un tortionnaire qui lui fit de sombres confidences.
Un récit édifiant sur la vie quotidienne en Argentine sous la dictature des années 1970, la période la plus noire de l'histoire récente du pays. À l'aune de nos démocraties fragilisées, ce livre exprime avec force ce qu'est de vivre dans un état de peur permanente.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Andrew Graham-Yooll (1944-2019) est un journaliste argentin d'origine britannique, qui travailla longtemps pour le Buenos Aires Herald, le quotidien de langue anglaise centenaire de la capitale argentine. Contraint à l'exil en 1976 par la dictature militaire, il fut également le correspondant local de divers journaux anglo-saxons.
Accoutumés à s'identifier aux drames de leur histoire, les Polonais ont encore de la peine à saisir que leur pays est devenu un grand d'Europe. Quel chemin parcouru pourtant! À Varsovie, à Cracovie, en Silésie ou dans les coulisses du monastère de la Vierge noire à Czestochowa, la Pologne moderne se conjugue au quotidien avec la nostalgie populaire d'une noblesse rurale, les frustrations nationalistes et religieuses, et un goût effréné de la littérature et des arts.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, d'abord à travers un récit riche en anecdotes, en couleurs et en rencontres, puis à l'écoute de grands intellectuels, les clichés des charges héroïques des Uhlans, le tourbillon des valses de Chopin et l'image d'un peuple irrémédiablement associé à Jean-Paul II, le pape vainqueur du communisme. Un voyage architectural, gastronomique, linguistique et culturel pour mieux connaître les passions polonaises. Et donc mieux les comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jan Sowa (historien), Janusz Czapinski (sociologue) et Ludwik Dorn (homme politique).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Anciennement chef du service étranger du Soir (Bruxelles), Jurek Kuczkiewicz (1970) a dirigé plusieurs médias à Varsovie où il a vécu plus de sept ans. Il est actuellement conseiller en communication auprès de la présidence du Conseil européen.
Le Rwanda demeure un mystère. Il y a trente ans, il fut mené au bord du gouffre par un effroyable génocide, révélant au monde l'envers d'une colonisation manipulatrice, où tout fut mis en oeuvre pour déchirer l'unité séculaire des Hutus et des Tutsis. Changement de décor complet aujourd'hui: le pays martyr affiche sa prospérité et se rêve en plaque tournante de l'Afrique de l'Est. Le pouvoir a, d'une poigne de fer et à la hussarde, transformé les villes, les paysages, l'économie, les mentalités. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il nous donne à comprendre, à travers le récit d'une journaliste devenue au fil des ans l'une des plus grandes chroniqueuses des bonheurs et des malheurs de l'Afrique, la tourmente d'un peuple et les fatales erreurs de ceux qui l'asservirent. Un récit poignant pour raconter ce pays aussi fascinant que déroutant. Une parole libre et dérangeante pour mieux connaître les passions rwandaises. Et donc mieux les comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jean-Pierre Chrétien (historien) et Dorcy Rugamba (écrivain).
À PROPOS DE L'AUTEURE
Ancienne journaliste au Soir, auteure de nombreux ouvrages sur l'Afrique des Grands Lacs, Colette Braeckman sillonne le Congo et le Rwanda depuis des décennies.
En 1935, deux jeunes géologues allemands, Henno Martin et Hermann Korn, fuient l'Allemagne nazie pour le Sud-Ouest africain - l'actuelle Namibie - afin d'y effectuer des recherches. Lorsque la guerre éclate en 1939, la plupart des hommes de nationalité allemande sont arrêtés par les Britanniques et internés dans des camps de prisonniers. Nos deux géologues, pacifistes et idéalistes, refusent ce sort et s'échappent dans le désert du Namib. Ils se cacheront pendant deux années dans ces vastes étendues écrasées de chaleur, vivant à la manière des Bushmen et évitant de se faire repérer par les autorités lancées à leur recherche. Les péripéties se succèderont dans ce havre de paix, loin de la folie des hommes. Parvenant à suivre les événements de la guerre grâce à une petite radio embarquée, ils seront finalement contraints de quitter le désert, poussés par l'épuisement. Ce récit sobre et poignant, maintes fois réédité, est celui d'une magnifique aventure dans une nature sauvage et préservée, d'une extraordinaire beauté.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henno Martin (1910-1998) est un géologue allemand qui travailla de longues années dans l'actuelle Namibie. Après la guerre, il se spécialisa dans l'exploration des nappes d'eau souterraines, découvrant notamment la source qui permet aujourd'hui encore d'alimenter la capitale namibienne Windhoek.
L'immensité de l'Himalaya fascine depuis longtemps les hommes en quête d'une élévation, littérale ou spirituelle : pèlerins, marchands, soldats ou aventuriers cherchant à se mesurer aux montagnes les plus spectaculaires.
Loin d'être sauvage et stérile, la chaîne himalayenne est depuis des âges immémoriaux un formidable carrefour commercial, religieux et militaire. Ici, les missionnaires jésuites ont échangé avec les lamas tibétains, les khans mongols ont employé des artisans népalais, les marchands arméniens ont négocié musc et or avec les Moghols. Ici aussi, la Compagnie des Indes orientales s'est confrontée aux empereurs chinois, et l'Inde indépendante aux communistes de Mao. Aujourd'hui les tensions frontalières perdurent malgré l'essor du tourisme et la dégradation écologique.
Mettant en lumière érudits et tyrans, religieux et explorateurs, bandits et révolutionnaires, Himalaya est un récit panoramique, à l'échelle la plus grandiose et la plus humaine. Regorgeant d'histoires de courage et d'ingéniosité, ce livre magistral est le plus complet jamais écrit sur cette partie du monde.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Écrivain et journaliste britannique, Ed Douglas a couvert l'Himalaya pendant plus de vingt-cinq ans, de l'insurrection maoïste au Népal à l'occupation du Tibet par la Chine. Auteur d'une dizaine d'ouvrages et alpiniste émérite, il est le rédacteur en chef de l'Alpine Journal.
Un portrait délicat de la cité de l'Adriatique, carrefour séculaire des tumultes de l'histoire européenne.
L'écrivain britannique Jan Morris a découvert Trieste comme soldat en 1945, et cette ville n'a cessé depuis de la hanter. Maintes fois bousculée par les remous de l'histoire, Trieste incarne la précarité des frontières, la finitude des empires et s'est affirmée depuis des siècles comme un havre pour les exilés, célèbres ou anonymes. Évoquant l'histoire, l'art, la littérature ou l'architecture, Jan Morris esquisse dans ces pages un tableau élégant et teinté de mélancolie de la grande cité portuaire des Habsbourg, éprouvée par les années noires du fascisme et le glacis du rideau de fer. La Trieste d'aujourd'hui, cosmopolite et frémissante, à la fois latine, slave et germanique, reste une métaphore de l'histoire troublée de notre continent.
Plongez dans un tableau élégant et teinté de mélancolie de la grande cité portuaire des Habsbourg !
EXTRAIT
Il y eut un temps où j'avais coutume de dire que si j'étais juive, je serais certainement sioniste. J'avais servi en Palestine sous mandat britannique et j'avais alors pensé que c'était les Arabes, pas les Juifs, qui en bavaient ; mais voir la jeune armée israélienne déferler dans le Sinaï lors de la première de ses guerres m'emplit de sympathie romanesque pour le petit État. Plus tard, je changeai à nouveau d'avis et compris que les Juifs que j'admirais le plus étaient ceux de la diaspora qui n'avaient pas abandonné la fierté de leur origine et restaient étroitement liés par l'histoire et la culture, par un amour des mots, de la musique et du débat, mais qui étaient par essence des citoyens du monde, supranationaux, extraterritoriaux. C'est leur esprit, diffus mais rémanent, tel un gène de chromosome, qui me fait voir Trieste encore comme une ville juive. D'ailleurs, les Juifs restent encore dans les parages. L'essentiel de leur vieux ghetto, dans le quartier de la Piazza Unità, a fait les frais des transformations municipales, mais ce qui en reste, comme dans bien des anciens ghettos d'Europe, est devenu plutôt tendance. Les excellentes librairies, les antiquaires, les marchands d'art et les restaurateurs abondent et il y a un marché aux puces le dimanche. Via del Monte, la synagogue des migrants abrite un musée juif, dirigé par un rabbin de la grande synagogue et il y a une école juive à côté. Ici et là, cependant, des rues médiévales abandonnées subsistent, dans l'attente de la démolition, et leurs hautes maisons vides à volets clos, leurs lampes, chaînes, cadenas et chats errants rappellent des époques plus cruelles. L'autre jour encore, dans le même quartier du ghetto, j'ai vu trois musiciens ambulants en loques chassés par la police et, en les regardant fermer leurs étuis, fourrer leurs instruments sous le bras et partir d'un pas traînant vers le front de mer, je songeai qu'ils ressemblaient vraiment aux malheureux Juifs d'antan poussés comme du bétail dans les wagons.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Née en 1926, Jan Morris est l'un des plus célèbres écrivains de voyage de langue anglaise. Elle est l'auteur de Pax Britannica, une histoire de l'empire britannique, et de délicats portraits de Venise, Trieste, Oxford, New York ou Hong Kong. Elle vécut et écrivit sous son nom James Morris jusqu'en 1972, année où elle a changé de sexe.
Des mers et des océans aux piscines chlorées en passant par les thermes antiques, la nage fait partie de l'histoire et de la culture de l'humanité dans toutes ses dimensions !
Voici probablement le plus beau livre écrit sur la nage, les plongeurs et les nageurs. Paru en 1992, Héros et Nageurs a d'emblée été salué comme tel par la critique anglaise et américaine. Panorama complet de la discipline, il entrelace tout à la fois l'histoire, la géographie - de la Grèce à la Polynésie -, la littérature - d'Homère à Patrick Leigh Fermor -, le cinéma, l'histoire de la peinture et bien sûr le sport. Depuis les Grecs et les Romains jusqu'aux Jeux Olympiques, des Anglais qui réinventent l'art de nager à l'orée du XIXe siècle en passant par le romantisme allemand, de l'art du plongeon suédois à l'école de natation japonaise, des fleuves des Indiens d'Amérique à la Californie de Johnny Weissmuller, ce livre nous propose surtout une psychanalyse, une « quête spirituelle de l'eau » : il nous plonge dans de profonds étangs au coeur de nos propres têtes. Charles Sprawson s'inscrit dans le sillage des plus grands auteurs - Goethe, Byron, Gide, Jack London, Pouchkine, Kevin Andrews ou Mishima - et nous fait comprendre qu'ils furent aussi des nageurs. Ils nous ont appris que l'immersion est une échappatoire vers le sublime et l'héroïque.
Traduit en italien et en allemand, voici la première édition française de ce magnifique récit, devenu livre culte.
Paru en 1992, ce récit historique de Charles Sprawson a été salué par la critique anglaise et américaine. Un panorama de la natation devenu culte et traduit pour la première fois en français !
EXTRAIT
Nous sommes allés nous restaurer dans le jardin de Butterfields, qui fut jadis la maison d'Errol Flynn, à l'angle de Sunset et Olive. Rose ne s'en tenait plus aux algues, aux graines de sésame et de tournesol. Sous les orangers, il évoqua tranquillement ses premiers souvenirs d'enfance en Australie, quand il nageait dans le réservoir de Manly, dans le bassin naturel de Bondi Beach, où les vagues passaient par-dessus les parois et le propulsaient dans un sens, vers des temps extraordinairement rapides. Les expériences les plus intenses avaient été des bains très matinaux dans le port de Sydney, où l'eau était suave, sa texture soyeuse, quand nager ressemblait à « une aventure dans un autre monde », notamment à Noël quand les fortes marées « King » affluaient du Pacifique. C'était dans ces conditions qu'il jugeait avoir fait ses meilleurs temps, avec un sentiment d'euphorie qu'il n'avait jamais vraiment connu dans une piscine faite de main d'homme. Pour Rose, nager supposait une implication sensuelle intense, une suite rythmée de sons à mesure que les mains tranchent l'eau qui passe sous le corps et forme une vague contre le côté du visage. Le rythme réduit l'effort. Avant la course, il écoutait une musique particulière proche du rythme de sa battue. La chanson de Glenn Miller, In the Mood, lui correspondait parfaitement. La principale qualité indispensable au nageur, continua-t-il, c'est le « sens de l'eau ». Il doit se servir des bras et des jambes comme un poisson de ses nageoires, être capable de ressentir la pression de l'eau sur les mains, de la retenir dans la paume tout en la retirant sans qu'elle puisse lui glisser entre les doigts.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une ode merveilleuse à la nage [...] Avec Charles Sprawson, et le poète Swinburne pour guide, on s'immerge dans « un monde bien plus glorieux que celui dont Dante lui-même a rêvé dans son paradis » - l'expérience est initiatique, inoubliable. - Nathalie Crom, Telerama
Le Liban est le poème tragique d'un peuple qui, bien qu'éparpillé aux quatre coins du monde, reste férocement attaché à ses paysages, son héritage et sa culture. Car le pays des cèdres vit ! Il vit parce que les Libanais, hantés par sa disparition aux mains des clans et des factions, veulent conjuguer l'avenir. Mais comment raconter le désastre quand la vie continue ? Le spectre d'un retour de la guerre et l'incapacité de retrouver une concorde nationale ruinent les rêves des Libanais. L'écriture passionnée de Stéphanie Baz-Hatem est à l'image de son pays, qu'elle ne veut pas voir céder aux sirènes du chaos.
Ce petit livre n'est pas un guide. Il est une invitation à se laisser séduire par le Liban d'aujourd'hui. Parce que l'âme d'un pays s'écrit aussi avec des mots d'amour. Un grand récit suivi d'entretiens avec Carla Eddé, Walid Joumblatt, Ziad Majed, Joumana Haddad et Paul Naggear.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Franco-libanaise résidant à Paris, après avoir vécu longtemps à Beyrouth, Stéphanie Baz-Hatem est conseillère et consultante en communication. Spécialisée en politique française et européenne, elle conseille différents organismes internationaux et personnalités publiques.
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
D'abord l'étourdissement des steppes. Ces paysages infinis. Cette liberté unique, chérie par les cavaliers nomades. La Mongolie est un rêve qui vous porte aux confins de notre monde. Sa seule évocation vous transporte dans le froid glacial des hivers les plus rigoureux de la planète. Mais ce pays n'est pas que cela : l'instauration de la démocratie et son entrée dans l'économie de marché après 1990 ont engendré de profondes mutations. La Mongolie, coincée entre l'ours russe et le dragon chinois, imprégnée du culte et de la légende de Gengis Khan, a toujours survécu à ceux qui prétendaient la conquérir et l'asservir. Ce petit livre n'est pas un guide. Il raconte la Mongolie que Marc Alaux a passé des années à arpenter à pied. Il dit le coeur mongol, les superstitions, les croyances, la force qui se dégage des steppes et d'un climat si rude. Parce que pour comprendre l'âme mongole, avoir le goût de l'infini - et vouloir le transmettre - est juste indispensable. Un grand récit suivi d'entretiens avec Isabelle Charleux, Nomindari Shagdarsu¨ren et Naraa Dash.
Un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les steppes mongoles. Et donc mieux les comprendre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Alaux est éditeur et libraire à Transboréal. Sa passion du peuple mongol, dont il étudie la langue et l'histoire, fait de lui un décodeur accompli de l'âme du pays du Ciel bleu. Il est l'auteur, le rewriter ou l'annotateur d'une dizaine d'ouvrages dont Ivre de steppes, Un hiver en Mongolie (Transboréal, 2018) et Proverbes & dictons de Mongolie (Géorama, 2018)
Le Canada est une odyssée continentale. Ce territoire majestueux, marqué par des climats extrêmes, relie bien plus que l'Atlantique au Pacifique. Il y a, oui, une utopie canadienne figée dans son immense géographie. Un ciment national que la modernité met à rude épreuve. L'utopie d'un peuple jadis déchiré par ses querelles linguistiques, mais aujourd'hui bousculé par l'émergence de ses nombreuses identités.
Le Canada est un livre dont les chapitres s'écrivent loin des clichés. Jean-Michel Demetz nous invite dans ces pages à comprendre le Canada tel qu'il est. Sans fard. Parce que l'âme canadienne est à l'unisson de la nature de ce pays-continent : à la fois si tranquille et si tourmentée. Un grand récit suivi d'entretiens avec Yvan Lamonde, Serge Joyal et Joan Vogelesang.
Bien plus qu'un chapelet d'archipels, la Polynésie est une odyssée marine, un chant dont le visiteur se remémore pour toujours les envoûtants refrains. Après nous avoir conté la magie des Marquises, Loïc Josse nous accompagne vers ce grand large paradisiaque, de Tahiti aux Tuamotu, sans rien oublier des blessures de l'histoire et de l'héritage empoisonné du nucléaire à Moruroa. Cette Polynésie-là n'est pas celle des images tropicales, trop vite fanées et souvent caricaturales. Elle est un océan d'îles, de coutumes, de traditions et de passions.
Ce petit livre n'est pas un guide. Mais il vous transforme en voyageur. Avec les mots chaleureux de ces terres lointaines, comme un plongeon dans les eaux de l'âme polynésienne.
Comment les habitants de Chypre vivent-ils la division de leur île entre Grèce et Turquie?
Un territoire en guerre et en quête de paix : voici l'incontournable réalité de Chypre, cette île d'Aphrodite blessée au coeur par l'invasion turque de 1974, qui la divise encore aujourd'hui. La beauté de ses sites balnéaires, la grandeur de ses monuments et les trésors de son passé ne peuvent masquer cette balafre qui ronge ses habitants de part et d'autre de cette terre aux croisées de l'Europe et de l'Orient.
Chypre est le fruit d'une histoire mêlée, dominée par son héritage grec. Cette île dont la pointe vise le Proche-Orient, telle une lance posée sur la Méditerranée, fut toujours convoitée. Les Chypriotes sont par essence des survivants, habitués à vivre à la marge de l'Europe.
Ce petit livre n'est pas un guide. Il est un moment de vérité. Une tentative de raconter la souffrance d'un peuple sans cesser, jamais, d'entrevoir la lueur d'un avenir réconcilié.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Sevgul Uludag (Le nationalisme nous empêche d'être Chypriote), Nikos Trimikliotis (Nous sommes de plus en plus nombreux à croire en une fédération) et Andreas Hatzikiriakos (Chypre appartient bien à deux mondes et depuis longtemps).
Une plongée dans le riche héritage multiculturel de Chypre, la souffrance d'un pays divisé, l'intimité et les espoirs de son peuple.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Journaliste franco-grecque, Angélique Kourounis est correspondante permanente à Athènes pour Radio France, la Radio Suisse Romande, Charlie Hebdo et La Libre Belgique. Chypre a toujours été pour elle une odyssée. Y revenir est un plaisir qu'elle partage formidablement.
Prenez une carte de l'Asie : la Corée du Sud est une blessure. Un pays divisé par la guerre et contraint de vivre, au quotidien, sous la menace de son frère ennemi du Nord. Et pourtant ! La pandémie l'a encore prouvé, les Sud-Coréens sont une preuve unique de résilience et d'inventivité. Oui, le pays du matin calme est aussi celui des miracles et des prouesses technologiques, à faire pâlir le Japon, la Chine et les Occidentaux. La Corée du Sud est un passeport pour le futur.
Ce petit livre, qui n'est pas un guide, révèle cet insatiable goût du miracle. Il est un regard avisé sur les prouesses d'un peuple. L'émergence de la Corée du Sud a chamboulé le monde. Preuve, s'il en était besoin, de la formidable flamme créative qui caractérise l'âme de ce pays. Un grand récit suivi d'entretiens avec Benjamin Joinau, Park Tae-Gyun et Fiona Bae.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé d'histoire, correspondant depuis 2009 à Séoul et Shanghaï pour Le Figaro et Le Point, Sébastien Falletti couvre les convulsions de la péninsule coréenne et de l'Asie orientale.