Ludovic est rejeté par son grand-père adoptif qui refuse de donner son amour à ce petit-fils noir, tandis que les années passent...
?Ludovic a été adopté. Sa mère est médecin et son père, chercheur. Il s'est très vite intégré et s'est fait des amis à l'image d'Aurélie, qui, à dix ans, n'a d'yeux que pour son petit copain noir. Des sentiments irréversibles. Si les enfants n'attachent aucune importance à la couleur de la peau, il en va autrement pour certains adultes. À commencer par le grand-père de Ludo. Cardiologue de renom, fondateur du laboratoire familial, à la tête d'un empire immobilier, il renie son petit-fils jusqu'à l'humiliation. Et jamais, au grand jamais, sa fortune ne lui reviendra.
Les années s'écoulent et Ludovic devient docteur à son tour. Il travaille maintenant au laboratoire permettant ainsi à ses parents de se consacrer à leur passion, la voile en mer. Au cours d'un voyage, le drame couve : le couple ne donne plus signe de vie. L'inquiétude est à son comble. Chez le grand-père aussi, car si son fils unique venait à disparaître, son héritier direct et incontestable serait Ludovic. Impossible d'y déroger?! Mais Louis-Étienne, lui, l'entend d'une tout autre oreille. La haine, comme l'amour, n'a pas de limites.
Les préjugés sont tenaces, parfois même obsessionnels, et étrangers à toute notion de génération ou d'époque. Roger Vannier n'a de cesse de croire qu'un jour l'homme finira par les éradiquer pour construire un monde meilleur.
Il est l'auteur de précédents romans parus aux éditions Lucien Souny, dont Les Âmes voyageuses, Une Histoire en suspens, La Ferme des lilas.
Un roman profondément humain.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Roger Vannier est né dans le Cher, à Reigny. Instituteur, il a d'abord enseigné en Algérie, puis il est rentré sur ses terres natales pour terminer sa carrière. Aujourd'hui à la retraite, il mène une activité artistique à laquelle il associe l'écriture. Il vit à Chateaumeillant. Son univers s'enracine dans sa région natale. Il en restitue toute la finesse, l'âme et la beauté.
D'une lutte pour la survie à la cour royale, d'une vie d'artisan à la déchéance, suivez la vie, les voyages et les combats de Jules Pernet dans un roman historique et psychologie époustouflant !?
Jules Pernet, un misérable gamin comme tant d'autres sur le port d'Anvers, tente jour après jour de survivre. Il ignore tout ce que le destin lui réserve de meilleur et de pire. Il ne sait pas qu'il sera le relieur d'art personnel de la reine de Belgique ni qu'il connaîtra la descente aux enfers par amour. D'Anvers à l'Angleterre puis la France, en voyageant par le Congo belge, celui qui deviendra « l'artisan du diable » sombrera dans une folie obsessionnelle inspirée par le refus de perdre sa jeune épouse.
Jean Siccardi et Hélène Grosso signent ici un roman magistral et déchirant habité par un personnage extraordinairement attachant, porté par un amour aussi brûlant qu'insubmersible. Ils tissent une trame puissante sur le fil entre le dicible et l'indicible, mêlant une réalité étrange à une impensable vérité humaine et historique. Un livre inoubliable.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"Un livre inoubliable" - Philippe Poisson.
À PROPOS DES AUTEURS
Auteur de plus de 70 romans, d'ouvrages poétiques, d'albums pour la jeunesse, de pièces de théâtre, de documents, Jean Siccardi est un auteur prolifique. Il vit dans la montagne grassoise et cultive son jardin de mots auprès d'une nature généreuse et protectrice. Il est publié par de nombreuses maisons d'édition, dont Les Presses de la Cité, Calmann Lévy, Albin Michel, Lattès, Le Rocher...
Auteure de plusieurs contes jeunesse et de recueils de poésie, Hélène Grosso est par ailleurs écrivain public et auteur conseil, animatrice d'ateliers d'écriture, biographe, éditrice... Une expérimentatrice dans le vaste monde du livre.
Commencer une nouvelle vie après avoir obtenu un petit pactole, ça fait rêver... Mais l'argent peut-il faire le bonheur ?
?Sa femme ne le supporte plus, son fils l'exaspère, il y a longtemps que son travail ne le passionne plus. Il voudrait foutre le camp, prendre de la distance avec son existence et vivre celle dont il rêve. Il est prêt à tout pour y parvenir. Précis, déterminé et méthodique, il organise l'enlèvement d'une jeune étudiante afin de se procurer l'argent nécessaire au nouveau destin qu'il s'est inventé.
Tout se passe comme prévu - la rançon est versée, l'otage libérée -, mais la nouvelle vie n'est pas celle espérée. Comment goûter à la douceur lisboète quand chaque journée ressemble à la précédente ? Comment apprécier le fondant des pastéis de nata quand on est pourchassé par deux anciens fachos complètement dingues ? Et si le bonheur tant désiré ne se limitait pas à un matelas de quelques centaines de milliers d'euros ?
Lancez-vous dans une quête surprenante dans laquelle la fin semble justifier les moyens !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire de Paris où il a grandi, étudié et travaillé, Franck Bertignac a quitté la capitale pour s'installer à Nîmes. Il aime la nature, notamment les Cévennes, la littérature, la musique, le cinéma, les voyages... bref, rien de très original. Il aime bien les gens aussi, la plupart du temps.
D'abord délégué pédagogique dans le monde de l'édition, il est aujourd'hui représentant. Après des velléités d'écriture dans sa jeunesse, il s'est enfin autorisé à se lancer, la quarantaine entamée. Son premier polar Cortez the Killer a vu le jour en 2012 aux Éditions du Moteur, puis en 2014, une nouvelle sur la Seconde guerre mondiale, La Débâcle a été publiée au format numérique sur le site Short édition. S'il s'essaye à des genres d'écriture différents, c'est le polar et le noir qu'affectionne Franck. Parce que ces histoires permettent de disséquer les sentiments qui nous habitent toutes et tous, y compris dans leur version extrême, elles apportent un carburant qui donne l'envie à l'auteur d'avancer et au lecteur de tourner les pages.
Seul lien entre les victimes ? Aimer la musique... Qui peut bien tuer pour cette raison ?
Une femme est retrouvée morte au fond d'un ravin. Aucun indice. Aucune piste. L'affaire a toutes les chances d'être classée sans suite. Adrien Otz, chargé de l'enquête, s'entête et se met à fouiller dans les archives. Il y exhume des précédents : cinq femmes, cinq musiciennes, décédées sans mobile apparent, sauf celui d'aimer et de pratiquer la musique. On ne tue pas pour ce motif, et l'on ne tue pas par hasard non plus.
Qu'ont-elles pu faire pour pousser le meurtrier au geste fatal ? Pour comprendre le sens de cette partition qui se répète, le gendarme, mélomane de surcroît, entre dans les coulisses d'un orchestre de musique baroque. Un ensemble en quête de reconnaissance, miné par les luttes d'ego et les affrontements de ses divas...
Au-delà des représentations musicales auxquelles il aura le privilège d'assister, Adrien Otz découvrira que, derrière la beauté et l'élégance, se cachent l'ignominie et l'horreur.
Musicien et choriste, Pierre Ménard signe ici son troisième polar. Le précédent, La Mort ne résout rien (2020), a été très bien accueilli par la critique.
Un nouveau polar signé Pierre Ménard qui saura ravir tous les adeptes du genre !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste spécialisé dans le sport automobile historique, Pierre Ménard est l'auteur de La grande encyclopédie de la Formule 1 ainsi qu'une série de biographies sur certaines légendes de F1, Fangio, Moss, Ascari, Lauda, Prost, Senna et d'autres encore. Après avoir écrit les histoires des autres, il a voulu raconter « ses » histoires, via le roman policier. Son premier « rampol » Le rodeur de minuit (Atelier de presse,2007) est nominé au Festival du premier roman policier de Lens en 2008, où il atteint la finale et est battu par Michel Bussi et son Omaha crimes !
Des dizaines d'années plus tard, on connait toujours le nom de nos instituteurs et institutrices. Et les souvenirs rattachés - bons ou mauvais - sont comme inaltérables.
Un homme fait une rencontre inattendue alors qu'il se promène à vélo dans la campagne de son enfance : son instituteur. Lui qui pensait avoir enterré à jamais cet horrible personnage, il se retrouve, à partir de cet instant, avec une obsédante idée en tête : se venger. Tandis qu'il échafaude toutes sortes de solutions, il apprend que son bourreau possède un magnifique jardin. Rêvant lui-même de devenir jardinier, cette découverte le révulse. Comment un individu aussi cruel a-t-il pu créer un tel enchantement?? Entre sa détermination implacable et ses difficultés à mener à bien un projet plus compliqué que prévu, son désir de représailles le dévore. Une première personne perd la vie. Puis de nombreux obstacles vont se dresser, presque insurmontables... Jusqu'au dénouement qui le plongera dans la plus grande stupéfaction.
Un homme pourchassé par son enfance, dans une enquête qui nous confronte aux plus insoupçonnables déviances humaines.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Serge Lapouge, le spécialiste des jardins (aux éditions Terre Vivante), créateur en Périgord des Jardins de l'Albarède, labellisé Jardin Remarquable ! Il nous ouvre aujourd'hui les portes de son jardin secret : la littérature. Dans ce premier roman noir, Le Rat d'école, il joue avec nos peurs d'enfance, il titille notre curiosité au fil d'un suspense permanent et il sème les graines d'une résilience improbable mais indispensable.
Un braquage rondement mené finit par dégénérer...
Un fourgon de transport de fonds est attaqué par trois hommes. Butin : un million-deux-cent-mille euros en petites coupures qui étaient destinées à alimenter les distributeurs de billets de la région. Mais le braquage, s'il a bien réussi, prend une tournure barbare et dégénère dans ses grandes largeurs. Un vieil homme mauvais comme la gale, son fils soumis, une jeune femme indépendante et rebelle et d'autres personnes peu fréquentables mais très intéressées par le magot vont interférer et évoluer en milieu hostile, dans une nature foisonnante et isolée. Dans ce récit crépusculaire, l'adjudant Walter Brewski est une nouvelle fois embarqué dans une enquête âpre et plus noire que la nuit.
Retrouvez l'adjudant Walter Brewski dans une formidable enquête sur les traces de personnages peu fréquentables.
EXTRAIT
Walter Brewski venait de se servir un café. Il s'était couché à deux heures du matin à cause de sa patrouille de nuit. Ils n'avaient pas trouvé la voiture de M. Farges. Comme le travail administratif s'accumulait, il avait repris plus tôt que prévu. Par la vitre de la salle dédiée à cette activité, il observait la cour de la caserne. Les joints qui ceignaient les pierres du mur d'en face donnaient l'impression de se dilater sous la lumière franche. Le téléphone sonna dans son bureau. Il posa sa tasse et fila pour décrocher. C'était encore le numéro du capitaine Leroi. Comme la veille, il hésita puis décrocha en soupirant.
- Mon capitaine...
- Bonjour, mon adjudant. Vous avez du monde sous la main ?
- Comme hier, mon capitaine, mais j'ai un gars en récupération de nuit jusqu'à dix heures.
- Oh, il est presque neuf heures et quart, il doit déjà être réveillé, ça ne fait pas une grande différence.
- Quand c'est la troisième patrouille nocturne en six jours peut-être que ça en fait une, mon capitaine.
- De toute façon, je n'ai pas le choix. Des randonneurs ont trouvé un véhicule calciné dans le tunnel d'accès au viaduc des Rochers Noirs.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'auteur analyse avec brio et lucidité la complexité des sentiments les plus noirs. Ces instants hors du temps où tout peut basculer sur un détail, une situation propice, un incident de parcours, une occasion où se révèlent incontrôlables les réactions de tout individu. - Mordoc's readings
À PROPOS DE L'AUTEUR
S'il n'écrit pas, Sébastien Vidal lit. Il ne peut envisager de passer une seule journée sans l'une ou/et l'autre de ces activités. Fin connaisseur de la littérature américaine, il se délecte aussi avec Saint-Exupéry et Michelet. Il tient un blog littéraire, de très bonne fracture, Le Souffle des mots, qui attire un public toujours plus nombreux.
Simon tente de percer les mystères qui entourent son enfance et qui le hantent...
Chaque jour éloigne un peu plus Simon des cauchemars de son enfance. Pourtant, quand un chien croise sa route et qu'il l'achève à coups de pelle, tout s'effondre, le replongeant impitoyablement dans les abysses. Son père s'est-il réellement suicidé ? Qu'est devenue sa mère ? Et qui est cette inconnue qui pleure la nuit ? Déterminée à vaincre les démons qui le hantent, Jahia, avec qui il partage sa vie, se laissera-t-elle, à son tour, dévaster par ce tourbillon insensé de dévotion et de haine, de courage et de peur ? Par amour, osera-t-elle affronter les vérités que personne ne devrait jamais approcher ? Devra-t-elle renier ses propres valeurs et basculer dans la violence ? Autant de questions que ces personnages devront braver, autant de réponses qui prennent à la gorge au détour d'une nuit sombre.
Simon et Jahia arriveront-ils à surmonter ces terribles vérités ? Laissez-vous prendre dans le tourbillon de ce thriller psychologique haletant et glaçant !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'intrigue est maitrisée de bout en bout. Quand je pensais tenir la solution, un revirement de situation venait tout remettre en question. Un véritable labyrinthe cérébral dans lequel il est pratiquement impossible d'atteindre la sortie. Le final est incroyable. Je salue la prouesse narrative captivante de Thierry Doré pour ne pas dire hypnotique. Sûr que ce premier roman ne sera pas le dernier et qu'il va falloir compter avec lui dans le monde thrillerdien. - Collectif polar
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire de la région parisienne, après avoir voyagé d'un bout à l'autre de la France, Thierry Doré a enfin posé ses valises dans le Limousin il y a une douzaine d'années. Enseignant, c'est au contact de ses élèves qu'il a retrouvé la magie des mots, avant de replonger dans les lectures de sa jeunesse bercée de fantastique et de thrillers. Dans ce premier roman, Thierry Doré mélange et réassemble les pièces d'un puzzle dont personne ne sort indemne. Avec ses personnages, jetés en pâture dans un monde sans pitié, il mène le lecteur sans ménagement vers ces vérités enfouies derrière le sourire lisse de la civilisation. Jusqu'où l'individualisme et l'égoïsme peuvent-ils mener ? Qu'est-ce qui sépare l'homme de l'animal qui sommeille en lui ? Comment faire face aux monstres oubliés de l'enfance ? Comment se protéger de ceux que l'on aime, quand notre survie en dépend ? Autant de questions que ses personnages devront affronter, autant de réponses qui prennent à la gorge au détour d'une nuit sombre. Il vit à côté de Limoges.
Plongez sans attendre dans ce roman policier aux multiples personnages !
Paris, 2019. Un commissaire, technophobe et alter ego de Maigret. Un lieutenant, crack en informatique. Un légiste qui parle à ses autopsiés. Un photographe, pilier de bistrot. Un fait-diversier, au nez fureteur. Tels sont les personnages d'une intrigue dans laquelle les cadavres, victimes d'un tueur en série, s'amoncellent sur les pages. Sombre et captivant, avec, en toile de fond, le trentième anniversaire de la mort de Georges Simenon. Insolite et surprenante, cette enquête jubilatoire déjoue tous les codes.
Ce quinzième ouvrage de Anne-Marie Mitchell tient une fois de plus toutes ses promesses !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"À partir d'un odieux épisode, Anne Marie Mitchell a composé un roman particulièrement réussi, entre le polar et l'évocation historique." - L'Obs
"Une écriture vertigineuse, un talent exceptionnel, ça vibrionne à chaque page, telles se présentent les caractéristiques prédominantes de ce polar irrésistible qui mêle allègrement avec bonheur et réussite la drôlerie et un sens aigu de l'actualité !" - Polarmaniaque
À PROPOS DE L'AUTEURE
Chroniqueuse littéraire - sélection pour le prix Hennessy 2021 du journalisme littéraire - et romancière, Anne-Marie Mitchell signe ici son quinzième ouvrage et nous rappelle, si besoin était, son engagement inaltérable en faveur de la cause animale.
Un accident de voiture provoque la mort d'une mère et d'une fille. Violette Dessaux est certaine que ce n'est pas un simple accident et décide d'enquêter sur le passé des victimes.
Deux gendarmes viennent annoncer à un homme que sa compagne et la fille de cette dernière ont péri brûlées dans un accident de voiture. Après leur départ, l'individu ouvre la boîte à souvenirs. Éloignés au quotidien, les amants s'adressaient régulièrement des messages avec, pour nom de code, « papillon ». Un véritable conte de fées... Tandis que l'homme se passe en boucle leur vie commune, les gendarmes se posent des questions. Pour le supérieur, Victor Ducasse, il s'agit d'un banal fait divers routier. Mais sa jeune collègue, Violette Dessaux, ne l'entend pas de cette oreille. « La nouvelle a laissé le type de marbre. Pire, il savait quelque chose. » Elle n'en démord pas, il ne s'agit pas d'un accident. Pour le prouver, elle devra reconstituer les faits, et surtout l'histoire de ce couple, en dehors de toute enquête officielle.
Auteur de pièces de théâtre, Willerval relève ici le défi et nous offre un remarquable thriller psychologique, sa contribution pour dénoncer et combattre le féminicide.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Excellent polar avec une superbe construction remarquablement scénarisée et des personnages admirablement dessinés, qui ne laisse pas au lecteur la possibilité de reprendre son souffle, et c'est très bien ainsi. Un très grand merci aux éditions Lucien Souny et à Véronique Thabuis. - Polarmanique,
À PROPOS DE L'AUTEUR
Willerval écrit habituellement des pièces de théâtre. Il relève ici le défi et propose un remarquable thriller psychologique. Parce que le roman offre au dramaturge une liberté totale dans laquelle on joue avec les non-dits, les discordances, Willerval a décidé d'adopter de nouveaux codes et une nouvelle façon de raconter, ici l'innommable. Il est membre des Écrivains associés du théâtre de Nouvelle-Aquitaine. Né dans le Pas-de-Calais, il habite le Périgord et est engagé dans la vie culturelle Locale.
Un pan peu glorieux de l'histoire : le sort des prisonniers de guerre allemands (PGA) en France.
C'est d'une histoire peu glorieuse, longtemps passée sous silence des deux côtés du Rhin, que témoigne ici Werner Schneider, sous la plume de sa fille, Christine. « [...] ce livre donne également une consistance personnelle à une lacune historiographique qui est celle du sort des prisonniers de guerre allemands (PGA) en France », précise Beate Klarsfeld dans sa préface.
Werner Schneider fait partie de ces 750 000 PGA envoyés en France, dès avril 1944, pour reconstruire le pays que leur armée avait détruit. Détenus dans les terribles camps de la plaine du Rhin, dans des conditions inhumaines, affamés, affectés au déminage des régions côtières, aux travaux industriels ou agricoles, ils ne furent pas traités comme l'exigeaient les conventions de Genève. Si tous feront l'amère expérience de la défaite et connaîtront le processus de dénazification, tous ne sont pas des criminels de guerre.
Le voile sur cette sombre page se lève petit à petit. « Nous n'avons jamais cessé de lutter contre l'impunité des criminels nazis, mais nous n'avons jamais demandé ou accepté que l'on persécutât des Allemands parce qu'ils étaient allemands », a déclaré Serge Klarsfeld le 25 mai 2018 lors de l'inauguration d'une stèle au camp de Rivesaltes où furent détenus des PGA.
Un récit remarquable, ponctué de références historiques, écrit en toute humanité. Un témoignage de première main pour que « chacun puisse se forger une opinion personnelle de ce qui s'est alors passé, car l'Histoire n'est pas seulement celle des vainqueurs », comme l'écrit Werner Schneider.
Werner Schneider a participé au documentaire de l'historien Fabien Théofilakis, Quand les Allemands reconstruisaient la France, réalisé par Philippe Tourancheau, produit par Cinétévé et France Télévisions, et diffusé sur France 2 le 10 mai 2016.
Plongez dans le témoignage de première main de Werner Schneider, un des 750 000 PGA envoyés en France pour reconstruire le pays que leur armée avait détruit et découvrez un récit remarquable, ponctué de références historiques, écrit en toute humanité.
EXTRAIT
À Cherbourg, dans ses pensées, Werner se dira qu'à ce moment-là encore il aurait pu s'enfuir facilement et rejoindre l'Allemagne par ses propres moyens. S'il avait su !
Le 5 septembre 1945, quatre officiers, accompagnés d'autres soldats anglais, avaient déboulé à grand bruit de jeep dans le campement. C'était un début de matinée glacial, dehors il gelait ; aussi, personne n'était parti aux travaux de la ferme. Tout se passa si vite que pas un ne put réagir. Sans même leur laisser le temps de se vêtir, ces parachutistes au béret rouge firent mettre en formation les militaires allemands dans la cour, les regardèrent de la tête aux pieds, parlèrent en anglais sans qu'aucun comprît, puis repartirent. Werner et ses compagnons avaient quand même eu le temps de se geler ; ils rentrèrent en trombe pour s'habiller. Personne n'avait saisi un traître mot de ce qui avait été dit, certes fort, mais pas à leur intention. Retour à l'attente.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Franco-allemande, ne´e 15 ans apre`s la guerre, Christine Schneider a souvent entendu les re´cits de son pe`re concernant son ve´cu de prisonnier de guerre allemand en France. Mais elle ne pouvait le resituer ve´ritablement dans aucun contexte historique correspondant a` ce qu'elle avait appris jusque-la`. Le silence des me´moires nationales la laissait incre´dule face a` certaines conditions e´voque´es par Werner. Des heures de re´cits de´taille´s, des enque^tes sur les lieux du passe´ (Normandie, Bretzenheim), des lectures documentaires et des rencontres lui permettront d'e´crire ce livre dans lequel elle peut enfin reconstituer l'histoire assez incroyable de son pe`re, en ve´rifier la ve´racite´ et avoir envie de la faire connai^tre.
Le gendarme Walt Brewski en proie à ses propres démons...
Lors d'une patrouille nocturne, les gendarmes Walt Brewski et David Arpontet découvrent le corps d'un homme, sans vie, une balle en pleine tête. Il s'avère que la victime est un ancien militaire devenu récemment une célébrité en faisant échec d'une manière héroïque à un braquage dans une banque.
Les premières constatations portent à penser qu'il s'agit d'un suicide, mais certains détails sèment le doute. Pour découvrir la vérité, Brewski et son équipe se plongent dans le passé de l'individu. Ils en exhumeront de sales histoires et de pénibles secrets. Alors que de nouveaux personnages troubles apparaissent, les pires tourments de Walt ressurgissent et corrodent son moral.
Quand les âmes damnées s'unissent et que les victimes se révoltent, l'atmosphère devient explosive et... mortelle.
Après la vengeance dans Woorara, Sébastien Vidal s'attaque à la haine, à la honte et à l'imposture, ces sentiments noirs qui tirent l'être humain vers le fond et l'entraînent du côté obscur. Frissons garantis !
EXTRAIT
Elle avait tenté de se débattre, mais il s'accrochait à son cou comme un naufragé à une bouée. Elle n'avait aucune chance. Il avait alors entrevu le pire de son être, parce qu'il avait aimé cet instant, ces secondes où l'adversaire comprend son erreur et pressent la défaite. La défaite, celle qui éteint tout. Il avait savouré intensément ce regard de bête pourchassée, et ce mélange d'amertume et de regrets. Il avait serré de plus en plus au fur et à mesure que s'éteignait cette lueur dans ses yeux de garce, serré pour annihiler une vie comme on souffle une vulgaire bougie. Ça valait le coup. Bien plus puissant et plus efficace qu'un discours. Plus fort que lui envoyer au visage ses quatre vérités. Il resta dans cette position bien après qu'elle eut cessé de gigoter et d'émettre des sons enfouis dans sa gorge, penché sur elle et les doigts raides autour de son cou.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Lecture addictive, passionnante à beaucoup d'égards, que je ne peux que vous encourager à découvrir. - Polarmaniaque
À PROPOS DE L'AUTEUR
S'il n'écrit pas, Sébastien Vidal lit. Il ne peut envisager de passer une seule journée sans l'une ou/et l'autre de ces activités. Fin connaisseur de la littérature américaine, il se délecte aussi avec Claude Michelet et Antoine de Saint-Exupéry.
Il tient un blog littéraire, de très bonne facture, Le Souffle des mots, qui attire un public toujours plus nombreux. Il a signé Woorara, paru en janvier 2017, dans la collection Plumes noires.
Une série de nouvelles à découvrir.
Grand marcheur mais aussi rêveur impénitent, Jean-Pierre Bonnet a effectué le chemin jusqu'à Santiago à trois reprises, empruntant chaque fois un nouvel itinéraire. En 2004, il part de Vézelay, l'année suivante, du Puy-en-Velay. Et en 2007, il reprend son bâton pour découvrir la voie d'Arles.
À chacun de ses retours, il compile ses notes et ses rencontres qui deviendront Des nouvelles de Compostelle. Dans ce livre, l'auteur raconte le chemin, mais aussi le parcours de ces gens qui essayent de naviguer entre les turbulences de la vie pour trouver leur chemin. En final, cette cinquantaine de nouvelles créent un paysage émotionnel remarquable entraînant le lecteur au coeur de cette aventure singulière des temps modernes.
Plutôt qu'un récit de voyage, voici une série d'histoires - drôles, tendres, parfois émouvantes - qui racontent le chemin. Une autre façon de le découvrir ou de se rappeler son propre périple.
EXTRAIT DE LA DAME AU LIVRE D'OR
Le chien aboie, le marcheur s'arrête hésitant. Ce n'est pas le premier chien pourtant depuis son départ, mais c'est le premier de la journée ! Il vient de quitter le gîte communal de la petite bourgade de Dordogne, par une belle matinée printanière, une des rares de cette année pluvieuse et venteuse. La grimpette pour s'éloigner des rives de la Dordogne a été dure ; mais n'est-ce pas le cas tous les matins quand il faut remettre le corps en marche et que l'on sait qu'il devra « fonctionner » sept à huit heures de rang ?
Arrivé dans ce petit hameau, il peut voir les premières vignes du Bordelais, et il peut entendre les premiers jappements de chien du jour. Apparemment, le chien s'était assoupi au soleil, car ce n'est qu'une fois dépassée la maisonnette que le pèlerin est rattrapé par le glapissement frénétique de la bête.
C'est alors qu'une porte s'ouvre précipitamment et qu'un cri s'en échappe :
- Monsieur ! Monsieur !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Cussac, dans le Limousin, Jean-Pierre Bonnet est resté fidèle à cette terre dont il parle la langue d'oc. Il y puise son inspiration. Dans tous ses romans, il aime à dépeindre finement la société paysanne dans les années 50-60. La famille est son thème de prédilection. Il porte un regard lucide et avisé sur ces relations privilégiées mais fragiles qui se créent entre les êtres, souvent bonifiées sous l'effet des revers de la vie et balayées par les faiblesses humaines.
Une enquête entre passé et présent qui s'annonce complexe...
Un homme criblé de trois balles est découvert dans un hameau isolé, sur le plateau de Millevaches. Tout porte à croire que le travail est l'oeuvre d'un professionnel. Pilotée par l'intraitable juge Laîné et le colonel Tognotti, l'enquête est confiée à un groupe de gendarmes. Parmi eux, l'adjudant Walter Brewski, une forte tête spécialiste de l'intervention.
L'équipe n'a que très peu de choses à se mettre sous la dent. La victime semble tombée du ciel ; le tueur n'a laissé aucune trace. Pas de mobile apparent ni d'arme du crime. Seule la course-poursuite engagée avec une mystérieuse berline la nuit du meurtre donne un peu d'espoir aux limiers de la gendarmerie, le nez collé à la piste poussiéreuse d'un assassin insaisissable et invisible. Sous une chaleur caniculaire, un deuxième cadavre apparaît, présentant le même modus operandi...
Parce que le présent se noue ici dans les méandres d'un passé, où couvent encore les braises de la haine et de la vengeance, l'affaire entre dans un tourbillon survolté et diabolique.
Découvrez les enquêtes de l'adjudant Walter Brewski à travers ce roman policier palpitant, qui prend pour décor les hauteurs limousines !
EXTRAIT
- On pense que le tueur est allé le chercher à l'intérieur. Il l'a fait sortir et agenouiller au sol. Ensuite, il lui a tiré trois balles : une dans le genou, une dans le buffet et une dans la tête.
- On connaît son identité ?
- Il s'appellerait Christophe Longeval, d'après son permis de conduire. Il est né en République tchèque. Il avait quarante-sept ans. Le permis a été délivré par la préfecture de Tulle il y a vingt ans.
- Il est mort depuis longtemps ?
- J'suis pas légiste, mais je pense que ça fait dans les douze heures.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Comment vous dire, voici un petit roman, un premier polar qui a su susciter mon intérêt. Des personnages bien campés. Un décor auquel on s'accroche et qui participe à l'ambiance du livre. Un crime crapuleux au milieu du plateau de Millevaches, du jamais vu, il fallait oser. Une brigade de gendarmerie et un juge que l'on suit pas à pas dans leur enquête. Bref tout est là pour nous donner un vrai bon polar mâtiné d'un soupçon de roman noir rural. - Blog Collectif polar : chronique de nuit
Ce beau roman sur la toxicité de la vengeance est aussi un hommage à une région dont l'auteur est manifestement amoureux. - Thomas Fiera, La tactique du gendarme
Belle découverte pour le premier livre que j'ai lu de cet auteur. Ce que je préfère, dans mes lectures, c'est le polar, le vrai, et j'ai retrouvé ce qui fait que j'apprécie ce genre un peu plus que les autres. - Blog Anaïs Serial Lectrice
Tous les ingrédients sont là [...]. Bon cru, belle plume, belle intrigue, des frissons de peur et de plaisir, et des personnages attachants qu'on espère recroiser dans une prochaine aventure. - Dealer de lignes
Sérieux et rigoureux dans les aspects procéduraux, plein de suspens et d'humour, et surtout farci d'humanité. [...] Même les méchants y sont intéressants, pleins de subtilités et de nuances. - Thomas Fiera
À PROPOS DE L'AUTEUR
S'il n'écrit pas, Sébastien Vidal lit. Il ne peut envisager de passer une seule journée sans l'une ou/et l'autre de ces activités. Fin connaisseur de la littérature américaine, il se délecte aussi avec Claude Michelet et Antoine de Saint-Exupéry. Il écrit beaucoup mais publie très peu. Woorara est son premier polar. Il tient un blog littéraire, de très bonne facture, Le Souffle des mots, qui attire un public toujours plus nombreux.
Le passé de Martin ressurgit sans crier gare et l'oblige à aller chercher des réponses chez son père qu'il a tant détesté.
Une carrière en plein essor à la Défense, un mariage heureux, un premier enfant à naître... Il pensait avoir sa vie bien en main. Mais le passé est traître : il ressurgit sans crier gare. Si Martin ne veut pas tout compromettre, il doit aller chercher la vérité sur ses origines et sur ce père qu'il a tant détesté. Pourquoi Christian a-t-il quitté les siens ? Pourquoi n'a-t-il jamais parlé de sa famille à son fils ? Le jeune Parisien va se retrouver dans un petit village de la Marne où personne ne l'attend. Lui, s'attend au pire..., à des révélations qui le changeront irrémédiablement. Comment les hommes apprennent-ils à vivre avec leurs ombres ? Une histoire singulière et bouleversante qui met en lumière, sans jugement, le paradoxe des sentiments. Sandra Banière est l'auteure de Noces meurtries (Presses de la Cité, 2017), son premier roman finaliste du prix Nos lecteurs ont du talent organisé par Place des éditeurs et la Fnac (2013).
Découvrez ce roman bouleversant décrivant avec justesse les sentiments ambigus qu'il peut y avoir entre un père et un fils.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Amoureuse de la vie, des plaisirs simples, Sandra Banière partage son temps entre l'enseignement des Lettres modernes et l'écriture. Elle s'adonne à ces activités toujours dans l'idée d'oeuvrer pour les autres et pour la défense de notre culture. En participant à un concours, Nos Lecteurs ont du talent, organisé par Place des éditeurs et la Fnac (2013), elle voit la publication de son premier écrit, un roman, Les Noces meurtries (Presses de la cité). Les thèmes de la famille, de la nature, de la place des femmes dans la société et du couple, sont au coeur de son travail d'écriture.
Se taire ? Parler ? René connait bien trop de secrets...
Si René, le gardien des lieux, pouvait encore parler, il raconterait ce qui est arrivé à Anna, à Julie et à Nolwenn. Peut-être. À moins que la peur ne l'arrête. Ou la mort. Car comment asséner des vérités cachées qui piétinent l'amour et l'amitié ? Comment décrire ce mauvais rêve du 12 avril, qui se répète inexorablement, avec son cortège de destructions ? Et comment protéger ceux qui ne veulent pas voir le danger ? Anna, Julie, Nolwenn, trois soeurs, trois passés. Autant de mensonges révélés, autant de cauchemars éveillés.
Après Pulsions de vie, Thierry Doré nous plonge dans une ambiance encore plus glaçante et plus glauque. Cette lecture noire donne un incroyable aperçu de la psychologie à la fois du prédateur et de sa proie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire de la région parisienne, après avoir voyagé d'un bout à l'autre de la France, Thierry Doré a enfin posé ses valises dans le Limousin il y a une douzaine d'années. Enseignant, c'est au contact de ses élèves qu'il a retrouvé la magie des mots, avant de replonger dans les lectures de sa jeunesse bercée de fantastique et de thrillers. Il vit à côté de Limoges.
Retrouvez Ethon Blimiec dans une enquête complexe qui le fera plonger dans le passé !
Un curieux client attend, ce matin-là, Ethon Blimiec dans son bureau de l'Agence Mogador. Le détective se retrouve face à un patron de presse, un homme pressé, qui l'exhorte à retrouver l'un de ses rédacteurs, Paul Steiner, mystérieusement disparu. Les indices sont maigres - quelques objets rassemblés dans un vulgaire sac en plastique. Une affaire complexe, ténébreuse et peu exaltante s'annonce, mais elle s'accompagne d'une belle avance. Si la proposition ne se refuse pas, Ethon Blimiec ne sait pas que cette enquête va le plonger dans une redoutable partie de poker, qui l'amènera à ouvrir une page de l'histoire qu'il pensait à jamais refermée. Une vérité difficile à découvrir, et plus encore à admettre.
Le célèbre détective arrivera-t-il à retrouver le journaliste disparu ? Ou sombrera-t-il dans les ténèbres de cette terrible affaire ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"C'est court, c'est dense, on découvre énormément de choses, notamment sur la culture juive, c'est très enlevé et diablement bien construit et visuel. Un très agréable moment de lecture qui m'a ramené quelques décennies en arrière." Polarmaniaque
"Les enquêtes créées par Michel Benoit volent de succès en succès." La MarseillaiseÀ PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Benoit est un écrivain prolifique, tour à tour romancier, historien, essayiste, dramaturge. De tous les genres, c'est le polar qu'il préfère, "le roman par excellence" comme il aime le désigner. La vie n'est qu'un polar et dans un polar on y trouve tout ce qui compose une vie : l'amour, la fidélité, l'amitié mais aussi la jalousie, l'envie, les blessures, la haine et la mort. En 2010 il publie son premier roman policier : La Belle marinière où il donne naissance au commissaire Augustin Merle, une série qui connait un retentissant succès. En 2020, il publie la 13ième enquête du commissaire Merle.
Michel Benoit aime donner des rendez-vous aux lecteurs. Ainsi le principe de la série le permet tout à fait. Il imagine donc aujourd'hui un nouveau personnage : Ethon Blimiec, détective privé que le lecteur va suivre mission après mission. Plus intime, plus dévoilé, le personnage devient en quelque sorte un ami de la famille qu'on a plaisir et hâte à retrouver.
Un meurtre sordide, un enlèvement, plusieurs disparitions... La police se lance dans une vaste enquête qui aboutira à de nombreuses révélations !
Peu de temps après les funérailles du vieil Adrien Ragnotti, le corps de son fils Jacques est retrouvé sur une plage, une croix gammée gravée au fer rouge dans le dos. Sur le registre de condoléances, on lira la même phrase que celle écrite lors de l'enterrement de son père : Souviens-toi du 6 juin.
Alors que la police peine à trouver une piste, la soeur et les deux autres frères de Jacques disparaissent tour à tour. L'enquête pour meurtre puis pour enlèvement conduira les flics de l'Alsace au Roussillon en passant par Cortona, un village toscan. Mais la fratrie reste introuvable. En revanche, les souvenirs inaltérables et douloureux qu'a laissés une époque troublée et somme toute assez récente de notre Histoire refont surface et ravivent les sentiments les plus noirs et les plus violents.
Rythme effréné et diabolique pour une affaire dont les ramifications sont beaucoup plus complexes et sordides qu'il n'y paraît.
Pierre Brocchi est l'auteur de précédents polars dont Aucun répit, paru aux éditions Lucien Souny en 2018.
Découvrez une enquêtre haletante au travers de la France et de l'Italie, sur les traces d'anciennes mémoires rescapées des camps de concentration. Un roman noir à lire au plus vite.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un récit poignant. Un sans-faute, Bravo ! À découvrir absolument.- Beatrice258, Babelio
Un très bon roman qui nous tient en haleine jusqu'au bout. On se pose des questions jusqu'à la fin, on a hâte de savoir comment ça va se terminer et au final, on n'est pas déçu par ce roman. Décidément, j'aime les livres des éditions Lucien Souny ! - MissCode, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Depuis qu'il a raccroché les baskets - il était prof d'EPS, Pierre Brocchi écrit. Il a signé Aucun Répit (2018) aux éditions Lucien Souny. Avec Oubli interdit, il tenait à évoquer la tragédie qui s'est déroulée dans le camp de Saint-Cyprien en 1940 où le gouvernement français y a parqué des milliers de réfugiés. L'auteur construit un scénario sur un rythme effréné et diabolique pour une affaire dont les ramifications sont beaucoup plus complexes et sordides qu'il n'y paraît.
Pierre Brocchi est originaire d'Antibes, ville où il réside encore aujourd'hui.
Antoine Bressac a un passé douteux qu'il tente d'oublier, mais il fait une rencontre envoûtante d'une femme mystérieuse...
Elle pousse la porte de cette agence immobilière pour louer un appartement. Le patron est hypnotisé par la beauté de la cliente, nouvellement nommée guide au gouffre de Padirac. Si Lydie montre à son interlocuteur qu'elle n'est pas indifférente à son charme, elle lui fait également comprendre qu'il lui faudra se montrer patient.
Qu'importe le temps pour Antoine Bressac ! Établi dans cette région depuis deux ans, il s'évertue à effacer de sa mémoire une autre vie, à la fois trouble et frénétique, où les relations, les amours et les affaires fleurissaient grâce au réseau, au détriment de certaines valeurs. Aujourd'hui, il se jure d'arriver à ses fins avec cette envoûtante mais indéchiffrable Lydie. Il a juste oublié que, pour gagner, il faut connaître son partenaire en tout point.
Plus qu'un thriller effrayant, Pierre Ménard décortique la société et ses excès pour mieux interroger le lecteur. Le cheminement des personnages sera long et tortueux, jusqu'à ce que les masques tombent... cruellement.
Un polar cruel et terrifiant qui amènera le lecteur à décortiquer la société, l'humain et leurs vices !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Très belle écriture, rythmée, ciselée, pour des personnages remarquablement campés, cet opus présente en plus l'avantage de nous faire voyager dans certaines des plus belles régions de France, ce qui n'est pas négligeable! Agréable moment de lecture et un très grand merci aux éditions Lucien Souny car, c'est un polar que je n'attendais pas du tout, a fortiori dans le contexte actuel. - Polarmaniaque
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste spécialisé dans le sport automobile historique, Pierre Ménard est l'auteur de La grande encyclopédie de la Formule 1 ainsi qu'une série de biographies sur certaines légendes de F1, Fangio, Moss, Ascari, Lauda, Prost, Senna et d'autres encore. Après avoir écrit les histoires des autres, il a voulu raconter "ses" histoires, via le roman policier. Son premier "rampol" Le rodeur de minuit (Atelier de presse, 2007) est nominé au Festival du premier roman policier de Lens en 2008, où il
atteint la finale et est battu par Michel Bussi et son Omaha crimes ! Né dans le Lot, le mystère dégagé par les concrétions et anfractuosités du gouffre de Padirac a toujours impressionné Pierre Ménard. La majesté de ce lieu s'est imposée à lui pour y situer cette seconde histoire.
Trois personnes se retrouvent bloquées dans l'obscurité d'un ascenseur en panne. Ces 60 longues minutes bouleverseront leur vie !
?
Un homme d'affaires, une cabossée de la vie et un utopiste se retrouvent bloqués dans un ascenseur de la tour Montparnasse. Soixante interminables minutes dans le noir feront basculer leur vie en réveillant leur sens de la solidarité et de la fraternité. Rendus à l'air libre, ils ne se quitteront plus : ensemble, ils iront à leurs rendez-vous respectifs. La suite les conduira aux confins de la Creuse pour résoudre d'autres crises. Ils se confronteront à un territoire économiquement appauvri et parfois abandonné, à des habitants en détresse, à un monde agricole quelque peu éloigné des préoccupations écologiques du moment. Profondément bouleversés, ils élaboreront une philosophie de vie - de survie - basée sur leur complémentarité, une règle de trois unique mise à rude épreuve. Trouveront-ils des issues aux crises personnelles et sociales qu'ils traversent ? À leurs dépens, ils apprendront qu'il faut gravir bien des marches pour monter à ce village de Laichafaux. Robert Farejeaux signe ici un premier roman jubilatoire, prémonitoire et tragique.
Découvrez ce roman qui narre une rencontre hors-norme pour aborder l'avenir des territoires ruraux et l'évolution du monde agricole !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'auteur a réussi sa mayonnaise du divertissement intelligent, douce et épicée juste comme il faut, pour goûter un moment de plaisir simple. - Quartier Libre, Le Semeur Hebdo
À PROPOS DE L'AUTEUR
Issu d'une famille de paysans et de maçons de la Creuse, Robert Farjeaux a vécu sur la ferme. À la demande de Platon, il a d'abord étudié la géométrie et il a obtenu un diplôme d'ingénieur. Ensuite, bien plus tard, il a décroché un titre de « maître philosophe ». L'écriture s'est imposée à lui comme une autre passion. En combinant la réalité et l'imagination, le fil d'une histoire s'est mis en route assez facilement. Il manquait l'étincelle qui est venue en écoutant la musique de Miles Davis du film de Louis
Malle Ascenseur pour l'échafaud. Avec En panne de sens, il signe son premier roman. Du plaisir il en a pris et il sait le communiquer au lecteur. Il partage aujourd'hui son temps entre Clermont-Ferrand et les Combrailles avec son épouse et ses deux juments comtoises. Entre la ville et la campagne, il n'a pas choisi mais il aime cultiver son jardin où qu'il soit et ses juments comtoises adorent l'écouter réciter des poèmes épiques. Il vient il ne sait d'où, il est il ne sait qui, il meurt il ne sait quand, il va il ne sait où, et il s'étonne d'être aussi joyeux !
Et si la grotte de Lascaux n'avait pas révélé tous ses mystères ? Si, dans une anfractuosité demeurée secrète se cachaient les preuves d'une rencontre entre les hommes préhistoriques et d'autres ? De là à ce que l'État décide d'en interdire l'accès au public pour tenir l'affaire sous silence, il n'y a qu'un pas.
C'est dans ce contexte abracadabrant que le lieutenant, Jean Tibertal, devra enquêter sur l'empoisonnement au curare de trois personnes liées à l'archéologie et à Lascaux. Aidé par un médecin légiste et un geek ne manquant pas de verve, le policier se rendra à Montignac avec une autre collègue. Mais la grotte est fermée depuis 1963.
Une intrigue pleine de rebondissements, mêlant humour, conspirations, liaisons dangereuses et anticipation, qui propulsera le lecteur dans une aventure aux couleurs d'Indiana Jones. Après avoir écrit pendant douze ans une centaine de chansons pour le compte du groupe Cendrine, Florian Arigault signe ici son premier roman... autour d'une idée mûrement élaborée, mais trop longue et trop compliquée à exploiter dans un texte de chanson !Plongez au coeur de la Dordogne dans une enquête où histoire, politique et meurtres se mélangent dans une intrigue pleine d'imprévus !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire d'Indre-et-Loire, Florian Arigault a grandi en Dordogne. Passionné d'art et d'histoire, il veut devenir archéologue. Après quelques années d'études à la faculté, il abandonne son projet pour se consacrer à son autre passion : la musique. Auteur-compositeur-guitariste au sein du groupe Cendrine, il se voue à la musique à temps complet pendant plus de douze ans. Les spectacles s'enchaînent, des scènes de plus en plus grosses à travers la France, et trois albums voient le jour. Mais la vie de musicien n'est pas compatible avec ses souhaits de fonder une famille. Aujourd'hui, père de deux enfants, il travaille dans une usine d'agroalimentaire. Le virus de l'écriture ne l'a pas lâché et il signe ici son premier roman, un retour à ses premiers amours, l'art et l'archéologie. Il habite dans les alentours de Beaulieu-sur-Dordogne, à la limite du Lot et de la Corrèze.
L'histoire d'amour improbable entre une patronne d'exploitation et un prisonnier en Allemagne, réunis par la guerre.
Ils n'auraient jamais dû se rencontrer. La guerre les a réunis. Charles, prisonnier en Allemagne, accepte de travailler dans une ferme plutôt que de végéter dans son camp. L'exploitation est tenue à bout de bras par Kirsten et son fils. Très vite, entre la jeune patronne et son ouvrier, la compréhension fait place à l'estime, la sympathie à l'amour. Derrière les rideaux et les volets clos naît alors une grande passion, bien plus forte que tous les interdits et toutes les lois du Reich. Cette liaison vécue à la fois dans l'espérance et la crainte des lendemains ne peut pas s'éteindre. Mais, la Libération venue, Charles n'osera pas rentrer en France avec sa belle Saxonne et un enfant de l'ennemi. Devront-ils attendre, aussi longtemps qu'il le faudra, l'impossible retour ?
Laissez-vous emporter par le récit d'une passion interdite et dévorante, inspiré par une histoire vraie ! Après la Libération, Charles et Kirsten devront attendre indéfiniment un impossible retour ?
EXTRAIT
Vers Noël, la presse du Reich crut pouvoir claironner une grande nouvelle : les forces allemandes, en Belgique, dans les Ardennes, par une offensive foudroyante, avaient percé le front américain et poursuivaient leur avance vers le sud, bousculant l'ennemi déconcerté et impuissant à réagir. C'était assurément le début d'un retournement de la guerre. À l'ennemi, sur ce front de l'Ouest, d'entendre raison si toutefois il en était capable ! À l'annonce de cette « bonne » nouvelle, la plupart des Allemands restèrent circonspects, avec raison. Les Américains reculèrent en effet pendant quelques jours, perdirent quelques villes, puis reprirent l'offensive et leur progression. Le 2 janvier, il ne restait plus trace de l'offensive foudroyante ! Au contraire, les Alliés et même les Français, depuis la mer du Nord jusqu'à la Suisse, pénétraient en Allemagne.
Car les nouvelles arrivant toujours tant bien que mal, les prisonniers avaient maintenant la confirmation que des troupes de la France libre ralliée au général de Gaulle étaient présentes aux côtés des Anglo-Américains. On s'interrogeait encore sur ce qu'était cette Résistance et ces FFI dont il était question sur Radio-Londres que des malins parvenaient à capter. Les prétendus terroristes dénoncés par les journaux de Vichy, en réalité ces hommes réfugiés dans les bois qui s'organisaient comme ils pouvaient en petites unités clandestines de combattants, c'étaient donc eux ? Il se confirmait aussi que la collaboration de la France de Vichy avec l'Allemagne ne s'était pas contentée de rester administrative. La triste Milice qui avait combattu les Résistants, livré des hommes à la Gestapo, les collaborateurs de tout poil, disait Radio-Londres, rendaient maintenant des comptes à la justice. Décidément, pensaient les prisonniers, ça n'allait pas trop bien dans leur pauvre pays. On n'en aurait pas fini du jour au lendemain avec les malheurs de la guerre. Et ils se sentaient un peu plus impatients de se retrouver chez eux.
A PROPOS DE L'AUTEUR
François Cognéras signe ici un roman poignant, inspiré d'une histoire vraie, terriblement humain, une émouvante aventure psychologique. Et Kirsten et Charles ne quittent plus le lecteur.
Suite à la rencontre d'un Gitan en prison, Victor découvre qu'il a des dons bien particuliers...
Suspecté de sabotage pour défendre une cause environnementale, Victor est arrêté. En prison, il rencontre un énigmatique Gitan. Il lui apprend la philosophie, l'autre l'art des signes et du combat. Bénéficiant d'un non-lieu, ce prof de philo décide de tout plaquer et parcourt les montagnes du Massif central. Après une longue errance, il finit par acheter le mas Zénobie. Bien loin de son passé, le destin va pourtant le rattraper, à commencer par le Gitan. Il se retrouve ainsi dans des situations redoutables qu'il va devoir débloquer et apaiser. Attentif à tous les signes, il se rend compte peu à peu qu'il est dépositaire de dons occultes, qu'il peut changer le pire en mieux. Ce qu'il va s'efforcer de faire. Zénobie raconte l'histoire d'un rebelle du XXIe siècle, qui ne se reconnaît ni dans la société ni dans ses valeurs. Il refuse par-dessus tout de laisser aux générations à venir une planète malade et dégradée. Victor, par son charisme et sa volonté inébranlable, entraînera dans son sillage une communauté qui ne demande qu'à relever la tête.
Découvrez ce roman sensible dans lequel le héros, Victor, décide de tout quitter pour rester fidèle à ses valeurs au travers de ses dons occultes.
EXTRAIT
Victor côtoyait une étrange frontière. Il avait la sensation d'être suivi, que quelqu'un l'accrochait par le bras, qu'une mâchoire malintentionnée agrippait son pied. Non pas des fées, des elfes et des lutins, que les légendes et les contes, folklore des anciennes provinces, colportaient. Mais des êtres malins, fluctuants, demi-vivants ! « Pas étonnant que les Anciens aient inventé leur bestiaire fantastique », pensait Victor en cherchant à identifier les ombres. Les scories celtes et la foi du charbonnier avaient fait leur oeuvre ! Entre les pierres déifiées et les sculptures romanes représentant l'enfer, les paysans reconnaissaient les démons dans les figures de branchages entremêlés, sous l'ombre déformante d'un morceau de lune glabre. Pour guérir les trop fortes angoisses, les poussées de fièvre, les spirites et les sorciers captaient les récits et les complaintes, repoussaient les sorts. Victor ressentait leur compagnie !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Rural dans l'âme et dans l'esprit, Bernard Farinelli est un défenseur acharné de la vie à la campagne comme en témoignent ses essais (notamment Le Pari de l'arbre et de la haie, Editions de Terran, 2011 ; Quitter la ville mode d'emploi, Sang de la terre, 2002 et nouvelle édition 2008) et ses guides (Vivre à la campagne, Rustica, 2007). Il écrit des chroniques pour Village Magazine et anime de nombreux débats nationaux sur le thème de la campagne et de l'économie locale.
Sylvie est la principale suspecte de la mort de son ami, assassiné après s'être enrichi sur la débacle de la S.N.O.W.
Sylvie déambule de la manière la plus naturelle qui soit dans le merveilleux jardin de cette grandiose demeure du 7e arrondissement de Paris. Toutefois, elle sait qu'elle n'est pas la bienvenue. L'élégante, la délicieuse, la charmante Caroline, la veuve de Jean-Baptiste, a eu la singulière attention de convier sa rivale à la réception donnée à la suite de la messe anniversaire de la mort de son époux. Sylvie a accepté l'invitation, n'ignorant pas que, dans l'esprit des convives, elle est la principale suspecte de l'assassinat de celui qui s'est honteusement enrichi sur la débâcle de la S.N.O.W. N'avait-elle pas menacé Jean-Baptiste de tous les maux dans un mail de triste mémoire ? Elle le jure, pourtant : malgré la colère et la rancune, elle n'a pas tué son ami, spéculateur habile. Mais le laborieux commandant Papadakis n'a pas l'air convaincu de son innocence. Il l'arrête et la place en garde à vue à la sortie de la garden-party.
Qui est le meurtrier de Jean-Baptiste ? Quel est le véritable rôle de Sylvie dans cette affaire ? Découvrez ce nouveau polar à l'intrigue haletante dans le monde des affaires parisien.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Voici donc un petit polar sympathique, truffé de piquantes et ironiques réflexions, pour un moment récréatif agréable et tout sauf bête, que j'ai quitté avec le sourire et le sentiment d'avoir appris deux ou trois choses. - Cannetille, Babelio
L'écriture est simple. La narration ne manque pas de rythme, grâce notamment aux nombreux flash back. C'est donc un bouquin dont l'intrigue est astucieusement conduite, avec lequel on passe un bon moment de lecture détente. - Giraud_mm, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Forme´ aux mathe´matiques, a` l'e´conomie et au commerce, c'est par hasard que Re´gis Be´gue´ entre dans la finance, en 1994. D'abord courtier, il est aujourd'hui gestionnaire dans une grande institution. Un de´tail d'importance puisque ce nouveau polar prend corps sur fond d'intrigue financie`re et de spe´culation boursie`re. Ce me´tier exigeant ne´cessite des soupapes d'ae´ration et d'oxyge`ne. Il les a trouve´es avec l'e´criture, mais e´galement le piano, la peinture, le the´a^tre, le chant ! En 2000, il s'est attele´ a` son premier roman, Les cimes ne s'embrassent pas, dans lequel il a cre´e´ le village imaginaire de Saint-Rave`ze, que l'on retrouve dix- huit ans plus tard dans S. N. O. W.. Entre les deux, il n'a jamais vraiment pose´ la plume ni abandonne´ le clavier. Et tant qu'il aura des histoires a` raconter et qu'il y aura des gens pour les lire et les aimer, il continuera ! Il est ne´, a grandi et re´side en re´gion parisienne.
Madeleine, une jeune étudiante, est accusée de la disparition d'une Vierge romane dans le village de ses parents.
Une vierge romane est volée dans une église de campagne. Les soupçons se portent immédiatement sur Madeleine, une fille du pays venue faire la fête le temps de quelques jours de vacances avec ses amis étudiants. Ses parents sont furieux, une rumeur se répand dans le village. Pour se disculper, la jeune femme n'a plus qu'à retrouver la Vierge, ce qui l'amènera à travers ses rencontres, à porter un nouveau regard sur les valeurs qui la constituent et le monde qui l'entoure. Pendant ce temps, la Vierge voyage en compagnie de Brigitte...
Quel est le lien entre Madeleine et cette affaire ? Qui a réellement volé la Vierge ? Découvrez-le dans ce roman régional auvergnat plein d'humour et de tendresse.
EXTRAIT
Envolée, volée, que m'arrive-t-il ? Que m'est-il arrivé ?
J'ai senti la chaleur de son corps, tout est allé si vite : des mains qui me soutenaient, des voix qui chuchotaient « Attention ! Attention ! Vite ! Doucement ! » Et me voilà couchée dans le coffre d'une voiture, roulée dans une couverture, protégée des coups par des lainages et des mousses, bercée, bien calée dans l'obscurité. Oh, Seigneur, je sens que je m'en vais ! Où m'emmènent-ils ? Que vais-je devenir ? Que vais-je découvrir ? Je ne connais que leur coeur, je ne connais que l'église et les sous-bois. Que veulent-ils de moi ? Qu'attendent-ils ? J'ai peur. Je suis heureuse.
Je me sauve. Je voulais les sauver et c'est moi qui me sauve ! Je suis sauvée ! Quels sont ceux qui sont venus me délivrer ? Qu'est-ce que je représente pour eux ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Au-delà de l'intrigue, Odile Robert nous décrit avec beaucoup de pertinence et d'humanité l'ambiance qui régnait dans les villages des Combrailles dans les années 70. - Francis Campos, luciensouny.fr
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après des études de mathématiques, Odile Robert s'est aperçue qu'aucun être humain ne pouvait s'approcher par une équation. À une croisée de chemins, elle a pris des traverses inconnues et s'est engagée sur les sentiers du théâtre. Elle a participé au développement culturel des années 1970, à l'élan théâtral des années 1980, puis à l'élargissement des publics au sein de structures institutionnelles : Théâtre du Pélican de Clermont-Ferrand, Théâtre National de Marseille « La Criée », Scène Conventionnée de Draguignan, Direction de la Culture de la Ville de Clermont-Ferrand. Dans cette dernière fonction, elle a construit deux programmations - Les Escales Clermontoises et Les Contre-Plongées de l'été - qui font toujours référence aujourd'hui. De nombreux écrits, aboutis ou pas, ont accompagné ses déménagements, et ont jalonné son parcours professionnel. Elle aime les récits et elle essaie de transmettre le plaisir de l'histoire qui interpelle, du drame qui se joue dans son esprit, des mots qui s'agencent comme les pierres d'un château en construction, du livre dans les mains. Après avoir partagé ce bonheur avec ses filles, elle poursuit avec ses petits-enfants mais aussi un groupe de personnes âgées en résidence, qu'elle anime avec passion. Elle signe ici son premier roman. Elle vit entre Clermont-Ferrand et un village dans les Combrailles, avec ses abeilles et deux chevaux de trait, deux belles comtoises à la crinière blanche, affectueuses et enjouées.