" Une expérience terrifiante, mais magistrale. " Nicolas Ungemuth, Figaro MagazineLes Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker.
Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. A la maison, il y avait des secrets.
Les Goolrick étaient féroces.
" On a rarement lu plus beau et plus déchirant. " Olivia de Lamberterie, ElleDiane Cooke, descendante d'une grande lignée, habite Saratoga, une magnifique propriété de Virginie qui fait la fierté de la famille. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s'en acquitter est au prix d'un mariage. La seconde est plus profonde : le prestige des Cooke est bâtis sur le plus sombre péché du Sud, l'esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que par une malédiction. La voici peut-être qui s'avance sous la forme du capitaine Copperton...
Winsconsin, automne 1907. Ralph Truitt, magnat local craint et respecté attend, fébrile, sur un quai de gare enneigé. Ce train en retard renferme son dernier espoir. Après vingt ans de veuvage, l'homme a enfin décidé de se remarier et a placé plusieurs mois auparavant une petite annonce dans un journal de Chicago. Catherine Land a répondu. Se décrivant comme " une femme simple et honnête ", elle est celle qu'il appelait de tous ces voeux. Mais les apparences peuvent être très trompeuses. Et l'épouse modèle cacher bien des secrets...